Bennett soumet son projet de loi sur Jérusalem
“La base de la paix, c’est une Jérusalem unifiée”, a dit le président du parti HaBayit HaYehudi, qui demande une majorité des 2/3 de la Knesset pour partitionner la capitale
Le ministre de l’Education Naftali Bennett a soumis dimanche un projet de loi pour approbation à la commission des lois. Sa législation exigerait une majorité spéciale des deux-tiers de la Knesset pour toute question relative à la partition de Jérusalem dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec les Palestiniens.
Bennett, qui dirige le parti pro-implantation HaBayit HaYehudi, veut amender la Loi fondamentale sur Jérusalem de manière à ce que les votes portant sur une partition de la ville exigent l’approbation de 80 députés sur 120 pour être adoptés, et pas simplement une majorité classique.
« L’objectif de cette loi est d’unifier Jérusalem pour toujours, a déclaré Bennett. Atteindre la majorité de 80 députés pour pouvoir diviser Jérusalem est impossible et n’est pas faisable à la Knesset, et c’est pour cela que cette loi est si importante. »
Le chef du parti Habayit Hayehudi et ministre de l’Éducation Naftali Bennet a qualifié son parti droitiste d’ « épine dorsale du gouvernement », alors qu’il saluait le projet de loi de son parti, soumis dimanche, qui imposerait une majorité aux deux-tiers du la Knesset pour toute division de Jérusalem dans le cadre d’un futur accord de paix avec les Palestiniens.
Lundi, au début de la réunion hebdomadaire de son groupe parlementaire à la Knesset, Bennett a déclaré que son parti a, à plusieurs reprises, fixé le programme du gouvernement, évoquant ses efforts pour attirer l’attention sur les tunnels transfrontaliers de Gaza en 2014, et sur la loi dite de Régulation, qui permet la légalisation rétroactive des avant-postes de Cisjordanie.
« La base de la paix, c’est une Jérusalem unifiée, a-t-il affirmé. Il est important que le monde sache qu’une Jérusalem unifiée est un point de départ, afin d’éviter certains quiproquos. »
Il a également parlé des préoccupations des dirigeants des implantations, qui s’inquiètent de voir les constructions en Cisjordanie et à Jérusalem Est stagner sous l’ordre du gouvernement Netanyahu.
« Nous travaillons avec le Premier ministre pour libérer la construction dans l’État d’Israël », a-t-il assuré.