Israël en guerre - Jour 623

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Benny Gantz appelle à l’amélioration des liens avec les pays arabes

Le numéro un de Kakhol lavan organisait un rassemblement à Naharayim, une parcelle de terre exploitée par des agriculteurs israéliens depuis des décennies bientôt restituée à Amman

Le dirigeant de Kakhol lavan, Benny Gantz, livre un discours près de la frontière jordanienne, le 18 octobre 2019 (Capture écran/Facebook)
Le dirigeant de Kakhol lavan, Benny Gantz, livre un discours près de la frontière jordanienne, le 18 octobre 2019 (Capture écran/Facebook)

Le chef du parti Kakhol lavan, Benny Gantz, a organisé un rassemblement avec des sympathisants vendredi sur une parcelle de terre exploitée par des agriculteurs israéliens depuis des décennies, mais qui devrait être restituée à la Jordanie la semaine prochaine.

Située dans la vallée du Jourdain, Naharayim, ou Baqoura en arabe, est contrôlée par Amman, mais est louée à Israël depuis 25 ans dans le cadre des accords de paix de 1994, une clause qui arrive bientôt à expiration.

Lors du rassemblement, Benny Gantz a appelé à l’amélioration des liens avec le pays voisin.

« Je sais que le roi Abdallah vient d’une maison royale noble, respectueuse et pacifique. Comme son père, je suis sûr qu’il comprend qu’il est très important de continuer à coopérer avec nous au nom de la paix », a-t-il ainsi déclaré, faisant référence au dirigeant jordanien, le roi Abdallah II.

« Je promets ici que quand je dirigerai l’État d’Israël, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour raffermir l’accord de paix avec la Jordanie et faire avancer les relations avec les Jordaniens », a assuré le chef de Kakhol lavan.

Le chef du parti Kakhol lavan Benny Gantz fait une déclaration à Tel Aviv, le 26 septembre 2019. (Crédit : Avshalom Shoshoni/Flash90)

Il compte pour cela développer des projets d’infrastructure en commun avec le royaume et œuvrer avec lui sur le plan politique et sécuritaire.

« Afin de transformer cette région, frontalière de la Jordanie, en une région de coopération, nous devons aller vers une expansion de nos liens avec la Jordanie et d’autres pays arabes », a-t-il ajouté.

Une clause spéciale du traité de paix signé entre les deux pays en 1994 autorisait Israël à utiliser ces terres pendant 25 ans – avec l’idée sous-jacente que ce bail pourrait être renouvelé sans difficultés.

La tour de garde jordanienne à l’île de la Paix, le 29 janvier 2019. Le soldat qui a tué les écolières de Beit Shemesh est descendu de cette tour de garde. (Luke Tress/Times of Israel)

Toutefois, au mois d’octobre 2018, dans un contexte d’agitations en Jordanie, le roi Abdallah II a annoncé qu’il comptait y mettre un terme et, malgré les longs efforts livrés par le gouvernement israélien, les négociations visant à garantir la continuation de l’accès à ces parcelles à leurs exploitants israéliens n’ont rien donné.

Des touristes israéliens se tiennent devant une affiche du roi Abdallah II de Jordanie sur l’île de la Paix, le 29 janvier 2019. (Luke Tress/Times of Israel)

Naharayim est également connue pour abriter l’Île de la paix – lieu de l’assassinat de sept adolescentes israéliennes de Beit Shemesh en 1997 où elles effectuaient un voyage scolaire. Les élèves et leurs enseignants non armés se trouvaient sur une colline surplombant un lac abandonné de l’enclave lorsqu’un soldat jordanien leur a tiré dessus.

À la suite de cette attaque, qui avait également fait sept blessés graves, le roi Hussein s’était personnellement rendu auprès des familles des jeunes filles pour présenter ses condoléances et ses excuses au nom de son pays.

Les tensions entre Israël et la Jordanie ont escaladé ces dernières années autour de questions telles que le statut contesté de Jérusalem et ses lieux saints, les négociations de paix au point mort avec les Palestiniens et l’assassinat de deux citoyens jordaniens en 2017 par un garde de l’ambassade israélienne à Amman, qui avait provoqué une crise diplomatique.

Le passage vers l’île de la Paix du côté jordanien, le 29 janvier 2019. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)

Le royaume est le seul pays arabe, en dehors de l’Égypte, à avoir conclu un accord de paix avec Israël.

Les responsables israéliens ont fait part de leur inquiétude à la suite de cette décision, redoutant qu’elle était le signe d’une volonté jordanienne de restreindre drastiquement les relations diplomatiques entre les deux pays voisins. Nombreux sont ceux qui y voient là le résultat d’une forte pression des citoyens jordaniens qui considèrent toujours largement l’État hébreu comme un ennemi.

Mais la Jordanie estime de son côté qu’elle exerce simplement ses droits et nie que sa décision nuirait au traité de paix, tentant ainsi d’apaiser les craintes de Jérusalem.

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