Israël en guerre - Jour 374

Rechercher

Berlin rejette formellement la demande polonaise d’indemnisations de la guerre

La Pologne revendique auprès de l'Allemagne des indemnisations d'un montant qu'elle évalue à 1 300 milliards d'euros pour la Seconde Guerre mondiale

La porte principale en bois de l'ancien camp de concentration nazi de Stutthof à Sztutowo, en Pologne, le 18 juillet 2017. (Crédit : Czarek Sokolowski/AP)
La porte principale en bois de l'ancien camp de concentration nazi de Stutthof à Sztutowo, en Pologne, le 18 juillet 2017. (Crédit : Czarek Sokolowski/AP)

Le gouvernement allemand a formellement rejeté la demande de Varsovie de négocier des indemnisations de dommages subis par la Pologne pendant la Deuxième Guerre mondiale, a annoncé mardi le ministère polonais des Affaires étrangères.

« Selon le gouvernement allemand, l’affaire des réparations et des indemnisations pour les dommages dus à la guerre reste close et le gouvernement allemand n’a pas l’intention d’ouvrir des négociations à ce sujet », a souligné le ministère dans un communiqué diffusé après la réception d’une réponse officielle de Berlin.

La Pologne revendique auprès de l’Allemagne des indemnisations d’un montant qu’elle évalue à 1 300 milliards d’euros.

Le service de presse du ministère allemand des Affaires étrangères a confirmé mardi à l’AFP que le gouvernement fédéral avait « répondu à la note verbale de la Pologne du 3 octobre 2022 », tout en rappelant qu’il ne diffuse pas publiquement « les différents contenus de la correspondance diplomatique ».

La diplomatie polonaise a porté mardi l’affaire devant l’Organisation des Nations unies (ONU), demandant à ses hauts représentants leur « coopération et soutien pour que la Pologne puisse recevoir des indemnisations pour les dommages causés par l’agression et l’occupation allemandes dans les années 1939-1945 », d’après un autre communiqué officiel.

L’Allemagne considère que la Pologne a renoncé à des réparations de guerre en 1953 et confirmé cette renonciation à plusieurs reprises. Berlin a opposé les mêmes arguments aux demandes de réparations soulevées dans le passé par la Grèce et l’Italie.

À son passage à Varsovie le 4 octobre, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock avait déjà signalé que, « du point de vue du gouvernement fédéral, la question des réparations était close », tout assurant que son pays assumait « sa responsabilité historique, sans ‘si’ ni ‘mais' ».

Les conservateurs nationalistes polonais au pouvoir contestent la validité de cet accord de 1953, affirmant que Varsovie avait agi à l’époque sous la pression de l’Union soviétique.

Depuis son arrivée au pouvoir en Pologne en 2015, le parti au pouvoir Droit et Justice (PiS) a souvent défendu la question des réparations de guerre, insistant sur le fait que l’Allemagne avait un « devoir moral » en la matière.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.