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Les victimes du 7 octobre

Berta Shamayev, 56 ans : Employée de Sodastream qui commençait enfin à vivre

Assassinée par des terroristes du Hamas, à Sderot, le 7 octobre 2023

Berta Shamayev, assassinée par des terroristes du Hamas à Sderot le 7 octobre 2023. (Crédit : Facebook)
Berta Shamayev, assassinée par des terroristes du Hamas à Sderot le 7 octobre 2023. (Crédit : Facebook)

Berta Shamayev, 56 ans, originaire d’Ofakim, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas à Sderot le 7 octobre.

Berta était l’une des 13 personnes tuées lorsqu’un bus de tourisme se rendant à la mer Morte s’est arrêté à Sderot en raison d’un pneu crevé. Le groupe est descendu de l’autocar pour tenter d’entrer dans un miklat – abri antiatomique – qui était fermé à clé, et un camion de terroristes qui passait par là les a tous assassinés, seul le chauffeur ayant survécu.

Les photos des corps de personnes âgées éparpillés à côté d’un arrêt de bus ont été parmi les premières à émerger des atrocités du 7 octobre, circulant rapidement sur les réseaux sociaux et choquant la nation.

Berta laisse dans le deuil ses quatre enfants, Sigal, Sasson, Nissan et Aviva, ainsi que ses petits-enfants. Elle était déjà veuve. Elle a été enterrée à Ofakim le 12 octobre.

La famille a quitté le Caucase pour s’installer en Israël en 1990. Berta travaillait comme responsable du contrôle de la qualité à l’usine Sodastream de Lehavim.

Elad Barades, responsable des ressources humaines chez Sodastream, a rendu hommage à Berta sur Facebook, rappelant qu’ils s’étaient rencontrés il y a près de dix ans, lors de l’ouverture du nouveau siège de la société dans le sud du pays.

« Je n’oublierai jamais son sourire, la lumière dans ses yeux, son optimisme, son grand cœur – une femme si unique », a écrit Barades.

« Berta a toujours été au cœur de l’équipe et du travail, se portant volontaire pour tout ce qui était nécessaire, même dans les moments difficiles, pendant les guerres et le COVID, toujours avec le sourire. »

« Berta aidait toujours tout le monde, avec le sourire, la cordialité et l’amabilité qui la caractérisaient », a-t-il ajouté. « Elle était toujours entourée d’amis, de tous âges, de toutes origines et de tous secteurs. (…) Tous ceux qui ont connu Berta vous diront qu’elle était la maman du département et de l’usine. »

Son fils, Sasson, a déclaré à At Magazine qu’il lui avait parlé ce matin-là, alors que les  roquettes pleuvaient, lorsqu’elle lui avait dit que le bus avait un pneu crevé. « Je lui ai dit que je venais la chercher immédiatement, mais elle a dit qu’elle ne voulait pas quitter le groupe. »

Sasson a raconté qu’il s’était quand même mis en route pour la rejoindre, mais que la police l’avait empêché de quitter Netivot.

« Ma mère, qui était une femme active, travaillait 12 heures par jour et avait de nombreux projets de vie. Elle se rendait souvent à la mer Morte, elle profitait de toutes les occasions pour y être, c’était sa passion, et d’un seul coup, tout s’est arrêté. »

Sa fille, Aviva, a déclaré à une station de radio locale que sa mère était très impatiente de se rendre à la mer Morte le jour où elle et tous les autres passagers ont été abattus.

« Ils n’avaient aucun moyen de se défendre. Ils n’avaient nulle part où fuir », a déclaré Aviva en pleurant, précisant qu’ils l’ont cherchée pendant des jours jusqu’à ce qu’ils soient informés que son corps avait été identifié et que sa mort avait été confirmée.

« C’était une femme tellement bonne, une femme avec des rêves, c’était une année de développement pour elle », a expliqué Aviva.

« Elle commençait enfin à vivre pour elle-même. Elle était si travailleuse, si dévouée. Elle donnait tellement d’amour à ses enfants. »

Sa fille, Sigal Cohen, a donné naissance à son cinquième enfant plusieurs mois après la perte de sa mère.

« Je savais depuis le début que la grossesse prendrait fin mais que le chagrin continuerait à faire partie de moi », a expliqué Sigal dans un message partagé par l’hôpital où elle a accouché.

« Cela peut sembler un cliché, mais ma mère était ma meilleure amie. Nous n’avons pas beaucoup d’écart et elle m’a accompagnée et m’a donné de la force à chaque étape de ma vie, et a été très importante à chaque naissance. »

« Cette fois, je savais que sa perte serait trop difficile à supporter pour moi, et j’étais très inquiète. J’avais du mal à arrêter les larmes et je ressentais fortement son absence », a ajouté Sigal.

Mais, a-t-elle noté, une sage-femme s’est présentée à un moment donné en parlant russe, sa langue maternelle, « et ce fut un moment unique où j’ai senti que ma mère me rappelait que malgré tout, malgré l’obscurité, elle était avec moi et que tout irait bien ».

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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