Biden condamne l’utilisation du terme « intifada » sur les campus – Maison Blanche
Le président "respecte le droit à la liberté d'expression", mais les manifestations anti-Israël "doivent être pacifiques et légales", a indiqué la Maison Blanche
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le président américain Joe Biden condamne l’utilisation du terme « intifada » par les manifestants anti-Israël lors de la dernière vague de manifestations sur les campus universitaires américains, a indiqué mardi la Maison Blanche.
Pour les Israéliens, le mot arabe « intifada », littéralement « soulèvement », évoque les souvenirs traumatisants des vagues massives d’attentats terroristes meurtriers perpétrés entre 1987 et 1993, puis au début des années 2000.
Des manifestants extrémistes ont régulièrement appelé à une nouvelle intifada contre Israël et à la « mondialisation de l’intifada » lors de mobilisations qui ont semé le chaos sur les campus ces dernières semaines.
Biden « condamne l’utilisation du terme ‘intifada’, tout comme il a condamné les autres discours haineux tragiques et dangereux qui ont été prononcés ces derniers jours », a déclaré le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Andrew Bates, dans un communiqué.
« Le président Biden respecte le droit à la liberté d’expression, mais les manifestations doivent être pacifiques et légales. »
« S’emparer de bâtiments par la force n’est pas pacifique – c’est mal. Les discours et les symboles de haine n’ont pas leur place en Amérique », a ajouté Bates.