Israël en guerre - Jour 366

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Bill Clinton : « Netanyahu sait frapper là où ça fait mal »

L'ancien président américain a dit qu'il ne fallait jamais "sous-estimer" le Premier ministre israélien "très intelligent"

L'ancien président américain Bill Clinton sur la scène du Théâtre Beacon lors d'une intervention publique le 11 avril 2019 à New York City. (Roy Rochlin/Getty Images/AFP)
L'ancien président américain Bill Clinton sur la scène du Théâtre Beacon lors d'une intervention publique le 11 avril 2019 à New York City. (Roy Rochlin/Getty Images/AFP)

L’ancien président américain Bill Clinton a salué la prouesse politique du Premier ministre réélu Benjamin Netanyahu en affirmant que le leader politique, « très intelligent », ne devrait jamais être sous-estimé, avant d’ajouter une remarque à double tranchant.

« Il ne faudrait jamais le sous-estimer, il est très intelligent, il comprend son électorat », a déclaré Clinton jeudi sur la scène lors d’un événement dans la ville de New York, alors que le décompte final en Israël a confirmé que Netanyahu se dirigeait vers un cinquième mandat en tant que Premier ministre.

Clinton a ensuite ajouté : « Il est intelligent et compétent, il sait comment frapper les gens là où ça fait mal ».

Clinton s’exprimait lors d’un événement organisé au Théâtre Beacon aux côtés de sa femme, l’ancienne Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et la candidate malheureuse à l’élection présidentielle.

« Il y a beaucoup de partis minoritaires en Israël, et nombre d’entre eux davantage engagés envers le mouvement des implantations, le fondamentalisme religieux qu’envers la laïcité ou le camp qui veut la paix, a-t-il déclaré. Israël est une démocratie vivante, et ils ont ce débat et ils vont trouver une solution. »

Le président américain Bill Clinton, le Premier ministre Netanyahu et le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat une rencontre trilatérale au point de passage Eretz entre Israël et Gaza, en décembre 1995. (Avo Ohayun/GPO)

« Il doit y bien avoir une approche visant à concilier les besoins sécuritaires des Israéliens avec le besoin d’une plus grande autonomie et gouvernance des Palestiniens », a déclaré Clinton.

Clinton avait eu des relations tendues avec Netanyahu entre 1996 et 1999 quand l’un était président et le second premier ministre. L’année dernière, il a reconnu pour la première fois qu’il avait essayé d’aider Shimon Peres à gagner les élections israéliennes en 1996 contre Netanyahu, avait-il dit, parce qu’il pensait que Peres soutenait davantage l’effort de paix israélo-palestinien.

Quand un Netanyahu victorieux lui a ensuite rendu visite à la Maison Blanche, s’est souvenu Clinton, le nouveau Premier ministre israélien « voulait que je sache qu’il savait que je n’étais pas favorable [à son élection] et qu’il nous avait quand même battus… c’était du ‘Bibi’ pur jus ».

« Mais, vous savez », a continué Clinton, « je me suis rendu compte qu’il était alors le chef du pays et que si je voulais qu’il soutienne l’effort de paix, je devais trouver un moyen de travailler avec lui. Je n’étais pas vraiment en colère mais simplement impressionné par la culot avec lequel il jouait ses cartes. Mais c’est ce qu’il est. Il a fait un bon boulot avec ça. »

Lors de l’événement de jeudi à New York, Hillary Clinton a aussi parlé de l’arrestation spectaculaire du fondateur de Wikileaks Julian Assange qui s’est produite à Londres quelques heures plus tôt.

« Au final, il doit répondre pour ce qu’il a fait, au moins pour ce dont il est accusé », a-t-elle déclaré.

WikiLeaks a publié des emails compromettant volés à Hillary Clinton et sur des serveurs du parti démocrate lors de sa campagne manquée à l’élection présidentielle de 2016 contre Donald Trump.

Assange a été arrêté plus tôt jeudi, après que l’Equateur a révoqué l’asile politique qui lui avait permis de rester dans l’ambassade pendant presque sept ans. Les Etats-Unis cherchent à faire extrader Assange.

L’ancien président américain Bill Clinton t sa femme, l’ancienne secrétaire d’état Hillary Clinton, sur la scène du Théâtre Beacon le 11 avril 2019 à New York City. (Roy Rochlin/Getty Images/AFP)

Dans une remarque ironique sur la politique dure de Trump sur l’immigration, elle a ajouté « Je pense que c’est assez ironique qu’il soit le seul étranger que cette administration autorise à entrer aux Etats-Unis ».

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