Israël en guerre - Jour 475

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Blinken espère que Trump poursuivra les efforts pour un rapprochement entre Israël et l’Arabie saoudite

Cette normalisation passera par la fin de la guerre à Gaza et par un processus "permettant aux Palestiniens d'avoir l'Etat auquel ils ont droit", a insisté le diplomate américain

Le président américain Donald Trump (à droite) serre la main du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à Riyad, en Arabie Saoudite, le 20 mai 2017. (AP Photo/Evan Vucci, File)
Le président américain Donald Trump (à droite) serre la main du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à Riyad, en Arabie Saoudite, le 20 mai 2017. (AP Photo/Evan Vucci, File)

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a dit jeudi espérer que le futur président républicain Donald Trump poursuivra les efforts de l’administration démocrate pour normaliser les relations entre l’Arabie saoudite et Israël, reconnaissant qu’un tel rapprochement n’interviendrait pas sous l’ère Biden.

« Nous pouvons voir un futur où Israël est intégré à la région, où il a normalisé ses relations avec l’Arabie saoudite et avec les autres puissances avec lesquelles il n’en a pas encore », a dit le chef de la diplomatie américaine sur la chaîne MSNBC.

Ryad a suspendu les négociations avec Washington sur un accord comprenant la normalisation avec Israël après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Mais ces derniers mois, Blinken a déclaré que l’administration Biden avait négocié une série de mesures américaines à offrir à l’Arabie saoudite si elle acceptait de normaliser ses relations avec Israël, paquet qui inclurait des garanties de sécurité pour le royaume de la part de Washington.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait considéré que l’acceptation croissante d’Israël dans les mondes arabe et islamique était un héritage essentiel. L’Arabie saoudite serait un atout majeur en raison de son rôle de gardienne des deux sites les plus sacrés de l’Islam.

Cette normalisation passera par la fin de la guerre à Gaza et par un processus « permettant aux Palestiniens d’avoir l’Etat auquel ils ont droit », a insisté Antony Blinken.

Or, la reconnaissance d’un Etat palestinien est un prérequis « très compliqué » à obtenir, a avancé le diplomate, expliquant qu’Israéliens et Palestiniens étaient « totalement traumatisés » par la guerre en cours.

« J’espère que nous irons aussi loin que possible mais cela ne sera pas terminé » avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, a poursuivi le chef de la diplomatie de l’administration Biden.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’exprime lors d’une conférence de presse conjointe avec le Ministre égyptien des Affaires étrangères après leur rencontre au palais Tahrir, dans le centre du Caire, le 18 septembre 2024. M. Blinken est arrivé le 18 septembre pour son dixième voyage au Moyen-Orient depuis le début de la guerre à Gaza, il y a près d’un an, afin de tenter de relancer les pourparlers sur le cessez-le-feu, qui sont dans l’impasse. Après des mois de négociations sous médiation qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu, Washington a déclaré qu’il travaillait toujours avec les médiateurs que sont le Qatar et l’Égypte pour finaliser un accord. (Photo par Khaled DESOUKI / AFP)

« La prochaine administration pourra décider comment elle entend procéder », a estimé M. Blinken.

Le royaume saoudien n’a jamais reconnu Israël et ne s’est pas joint aux accords d’Abraham négociés par les Etats-Unis en 2020, qui ont vu ses voisins, le Bahreïn et les Emirats arabes unis, établir des liens formels avec Israël, de même que le Maroc.

M. Blinken a qualifié de « très bonne chose » la signature des accords d’Abraham pendant le premier mandat de Donald Trump.

« Maintenant l’opportunité est là – et je sais que c’est une chose sur laquelle le président (Trump) se concentrera – pour élargir son application aux Saoudiens », a-t-il poursuivi.

En septembre, le prince héritier et dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avait affirmé que son pays n’établirait pas de relations diplomatiques avec Israël avant la « création d’un Etat palestinien », en fustigeant « les crimes » des forces israéliennes dans le territoire palestinien.

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