Celeste Fishbein, 18 ans, a averti sa famille de se mettre à l’abri
Prise en otage avec son petit ami par le Hamas au kibboutz Beeri le 7 octobre 2023 ; tous deux ont été retrouvés morts
Celeste « Tchelet » Fishbein, 18 ans, résidait au kibboutz Urim et travaillait comme baby-sitter au kibboutz Beeri, situé à proximité, le long de la frontière avec Gaza. Lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a envahi Beeri, elle et son petit ami Dor Rieder, 23 ans, se sont tous deux réfugiés dans le mamad – pièce sécurisée – de la maison. Dans une autre maison, à 500 mètres de là, sa mère, son frère, sa grand-mère de 94 ans et l’aide-soignante de cette dernière se sont réfugiés à l’intérieur d’un miklat – abri anti-atomique.
Au milieu de la tourmente, Celeste a transmis à sa famille un message urgent provenant du chat de groupe du kibboutz, les mettant en garde : « Résidents des environs [de la bande de Gaza] et du sud, des terroristes du Hamas déguisés en soldats de Tsahal frappent aux portes. N’ouvrez pas les portes, s’il vous plaît. Protégez vos vies. Partagez. »
Depuis leur miklat, les membres de sa famille ont vu les maisons voisines prises d’assaut et rasées. Heureusement, ils en sont tous sortis indemnes.
Mais le soulagement a été de courte durée. Peu de temps après, Celeste a cessé de répondre aux messages. Elle et son petit ami ont été enlevés par des terroristes du Hamas qui avaient pénétré dans leur mamad. Selon son oncle, Meïr Fishbein, qui réside actuellement à Netanya, le couple a été tué en route vers Gaza.
« Elle n’était qu’une enfant », a déclaré Meïr au Times of Israel.
Les racines de la famille Fishbein dans le kibboutz Beeri remontent à 52 ans, lorsqu’elle a fait son alyah de São Paulo, au Brésil. Alors que les grands-parents de Celeste ont choisi de rester dans le kibboutz, son oncle a déménagé à Herzliya en 1986, et sa mère, Gladys, a déménagé à Tel Aviv en 1989.
À l’âge de 12 ans, Celeste s’était rendue au Brésil avec sa mère et sa grand-mère.
« Elle aspirait à travailler, à économiser et à explorer le Brésil plus en profondeur, en retraçant l’histoire de sa famille dans le pays. Ce rêve lui a été brutalement arraché par les assassins terroristes du Hamas », a déclaré Meïr sobrement.