Christian Boltanski et la transmission de la mémoire, au Centre Pompidou
Le travail artistique de Christian Boltanski, exposé jusqu’au 16 mars 2020 au Centre Pompidou, à Paris, est fortement associé à la mémoire, et plus précisément à celle de la Shoah
Le travail artistique de Christian Boltanski est fortement associé à la mémoire, et plus précisément à celle de la Shoah. Jusqu’au 16 mars 2020, il expose au Centre Pompidou, à Paris.
L’évènement, intitulé « Faire son temps », revient en une cinquantaine d’œuvres sur la carrière de l’artiste, fils d’un médecin juif d’origine russe.
« Cette ample traversée de l’œuvre d’une des plus grandes figures de la création de notre temps permet d’en mesurer l’ampleur et l’ambition marquées par son histoire et un demi-siècle de méditations sur la fonction et la parole de l’artiste dans nos sociétés », explique le commissaire de l’exposition, Bernard Blistène.
Néanmoins, cette « traversée » se veut « moins une rétrospective qu’une suite de séquences marquant les étapes et les métamorphoses de son propos ».
Figure de l’art contemporain, sa dernière exposition au Centre Pompidou remonte à il y a 35 ans.
« Trente-cinq années qui ont vu l’œuvre se métamorphoser au cours des années 1980, lorsque l’artiste, délaissant le goût des archives et des inventaires qui l’avaient fait connaître comme l’une des figures majeures d’un art de la mémoire, commença de développer en de vastes installations et dispositifs, une œuvre en forme de leçons de ténèbres et de méditation sur la mort. »
Les réservations sont disponibles sur le site du Centre Pompidou.
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