Vandalisme anti-palestinien en Cisjordanie ; 3 arrestations

Au lendemain de l’attentat de Bnei Brak, un véhicule a été incendié et une maison a été vandalisée. Il s’agit du sixième crime de haine présumé perpétré par des extrémistes juifs contre un village palestinien de Cisjordanie au cours de la semaine dernière.

La maison d’Asira al-Qibliya, au sud-ouest de Naplouse, a été taguée avec la phrase en hébreu « Les juifs se réveillent ! Le sang juif n’est pas gratuit », en référence apparente aux trois récentes attaques terroristes mortelles en Israël.

#فلسطين | مستوطنون يهاجمون منزلاً في عصيرة القبلية جنوب نابلس ويحرقون مركبة ويخطون شعارات عنصرية.#غرب_آسيا pic.twitter.com/BhdcX8iAKB

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— غرب آسيا (@WestAsia21) March 29, 2022

Au lendemain de l’attentat de Hadera, la ville de Jammain, en Cisjordanie, a été la cible d’un crime de haine apparent et d’une tentative présumée d’incendier une mosquée.

Les incidents de vandalisme contre les Palestiniens et contre les forces de sécurité sont appelés communément des attaques de type « prix à payer », les auteurs affirmant qu’il s’agit de représailles à la violence palestinienne ou aux politiques gouvernementales considérées comme hostiles au mouvement des résidents d’implantation.

Dans l’après-midi, la police a annoncé l’arrestation de trois habitants des implantations du nord de la Cisjordanie après que plusieurs voitures ont été vandalisées dans deux villages palestiniens.

Selon un communiqué de la police, les agents ont trouvé des preuves incriminantes en fouillant un véhicule transportant les suspects, dont deux sont mineurs.

Le tribunal de première instance de Jérusalem a prolongé la détention provisoire de deux des suspects jusqu’à vendredi, tandis que l’un des mineurs restera en détention jusqu’à demain.