Coalition : Gabbay critique Liberman
Le chef des travaillistes a expliqué que le ministre de la Défense est un promoteur de la corruption et ajoute qu'il acceptera de rejoindre son gouvernement si nécessaire, quand le temps sera venu
Le chef du parti travailliste Avi Gabbay a critiqué dimanche soir le chef de Yisrael Beytenu, affirmant que Liberman est un promoteur de la corruption gouvernementale après que ce dernier a déclaré qu’il ne rejoindrait pas un gouvernement de coalition dirigé par Gabbay.
Gabbay a également rejeté les propos de Liberman, disant qu’il rejoindrait un gouvernement dirigé par le parti travailliste si l’opportunité devait se présenter.
« Quand on gagne 30 sièges [aux élections], tout le monde veut faire partie de notre coalition », a-t-il dit.
Liberman et le chef de Koulanou Moshe Kahlon ont tous les deux déclaré dans l’émission « Rencontre avec la presse » diffusée sur la Deuxième chaîne samedi qu’ils ne soutiendraient pas une coalition sous la direction de Gabbay, semant le doute sur les chances du chef de l’Union sioniste (composée des partis travailliste et Hatnua) de devenir éventuellement Premier ministre.
« Ils ont peur et je peux les comprendre », a dit Gabbay à la Deuxième chaîne.
« La seule chose qu’ils ont accomplie, c’est de donner à l’opinion publique la notion correcte que le prochain gouvernement sera de centre-gauche, et dirigé par moi-même ».
Il a ajouté que « Liberman est la dernière personne vers laquelle je me tournerai pour former une coalition. Il promeut la corruption… Dans tout ce que lui et son parti sont amenés à toucher ».
Liberman a dû faire face à de multiples accusations de corruption à travers toute sa carrière politique mais n’a jamais été reconnu coupable d’un éventuel délit. De hauts-responsables de sa formation politique sont traduits en justice pour des affaires de pots-de-vin.
Concernant Kahlon, Gabbay a expliqué désirer ardemment partager une coalition gouvernementale avec lui. Il a ajouté que Kahlon promettait de ne pas le rejoindre tout en voulant siéger sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, « quiconque donnera sa voix à Kahlon donnera dans les faits sa voix à Netanyahu ».