Coca Cola devrait ouvrir une usine à Gaza « dans les prochaines semaines »
L'usine de 20 millions de dollars crééra plus de 1 000 emplois dans la bande de Gaza durement touchée par le chômage
Coca-Cola devrait ouvrir une usine dans la bande de Gaza dans les prochaines semaines, qui finira par créer plus de 1 000 emplois dans l’endroit du monde le plus touché par le chômage.
Les investisseurs palestiniens ont travaillé pour réunir les quelque 20 millions de dollars pour soutenir la première incursion du géant des sodas dans la bande de Gaza, a indiqué le site NRG jeudi.
Les investisseurs palestiniens comprennent le milliardaire Munib Masri, connu comme étant le Palestinien le plus riche, et l’homme d’affaires israélo-américain, Zahi Khouri, le directeur de la Compagnie nationale des boissons palestinienne (PNBC), la filiale palestinienne de Coca-Cola, qui exploite déjà des usines à Ramallah, Tulkarem et Jéricho en Cisjordanie.
« Coca-Cola est l’une des premières des plus grandes entreprises mondiales à investir en Palestine, et cet investissement a ouvert les portes à d’autres », a déclaré aux médias étrangers Khouri. « La même chose se produira dans la bande de Gaza ».
Le PNBC a reçu un permis de construire d’Israël il y a deux ans pour construire l’usine dans la zone industrielle de Karni.
Le récent transfert d’équipement pour l’usine suggère que l’usine ouvrira bientôt, a signalé NRG.
Le site cite un fournisseur de Coca-Cola à Gaza qui a indiqué que l’approvisionnement local va commencer dans un mois. Un autre fournisseur a précisé que la boisson produite localement coûtera un shekel (25 centimes) pour une bouteille de 250 ml et deux shekels pour une bouteille d’un litre. En Israël, une bouteille de 33 cl coûte entre six et huit shekels.
Une usine de 7-Up est ouverte à Gaza depuis 1962 et Pepsi Cola produit sa boisson depuis 1997.
Khouri a défrayé la chronique pour avoir écrit deux articles d’opinion en faveur au mouvement BDS – l’un dans le Orlando Sentinel en 2014, et un autre dans The Hill en mai. Dans son article dans le Sentinel, Khouri a écrit que « les efforts non violents des partisans de BDS font sens comme un moyen d’obliger Israël à reconnaître que l’occupation n’est pas sans frais ».