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Coronavirus : le monde en ordre de bataille

En quelques semaines, les masques, gels désinfectants mais aussi gants ou combinaisons sont de plus en plus recherchés face à une épidémie qui affole le monde entier

Un vendeur de rue iranien propose des masques de protection à Téhéran, le 20 décrier 2020. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)
Un vendeur de rue iranien propose des masques de protection à Téhéran, le 20 décrier 2020. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

Provisions de masques, annulations en rafale et mesures inédites: les pays infectés par le nouveau coronavirus dressent des remparts devant la maladie, qualifiée pour la première fois mercredi de « pandémie » par l’Allemagne, et qui devrait peser sur la croissance planétaire.

En quelques semaines, les masques, gels désinfectants mais aussi gants ou combinaisons sont de plus en plus recherchés face à une épidémie qui affole le monde entier.

Après la France qui avait réquisitionné les stocks et la production des masques, la Russie a interdit mercredi l’exportation de matériel médical de protection, imitée par l’Allemagne qui a pris un décret en ce sens.

Peu après, le ministre de la Santé du pays Jens Spahn osait pour la première fois prononcer le mot de pandémie, affirmant que « l’épidémie de coronavirus en Chine [s’était] transformée en pandémie mondiale », à l’heure où Covid-19 touche 81 pays et territoires, a infecté plus de 94.000 personnes et fait plus de 3.200 morts.

En Chine, où l’épidémie a pris naissance en décembre et fait depuis 2.981 décès, le manque initial d’équipements de protection a entraîné la contamination de milliers de médecins et infirmières. Le pays a depuis converti des lignes de production de manteaux, couches et mêmes téléphones portables en chaînes de fabrication de masques ou de combinaisons intégrales.

Sur cette photo du 23 janvier 2020, un membre du personnel portant une combinaison pour matières dangereuses transporte une poubelle dans un hôpital qui a signalé un décès par coronavirus à Yichang, dans la province de Hubei, en Chine centrale. (Chinatopix via AP)

Le nouveau coronavirus affecte dorénavant tous les continents, sauf l’Antarctique, et perturbe la vie quotidienne dans un nombre croissant de pays.

L’Italie, premier foyer européen, elle envisage des mesures exceptionnelles après la mort de 79 personnes (2.502 cas). Le pays pourrait fermer toutes les écoles et universités à partir de jeudi et jusqu’à mi-mars pour faire face à l’épidémie, une décision qui doit être tranchée « dans les prochaines heures », selon la ministre de l’Education Lucia Azzolina.

Face au danger, les autorités annulent ou reportent tout évènement ou rassemblement susceptible de constituer un risque de propagation au sein d’une foule. Dernière décision en date: la suspension « temporaire » par l’Arabie saoudite de la Omra, le petit pèlerinage musulman qui peut être entrepris tout au long de l’année.

En France, le sanctuaire de Lourdes qui attire chaque année des millions de pèlerins catholiques a annoncé qu’il fermait ses piscines, les bassins sacrés où environ 350.000 personnes s’immergent chaque année.

Le Louvre, le musée le plus visité au monde, qui était fermé depuis dimanche, a en revanche rouvert mercredi.

Le louvre à Paris, le musée le plus visité au monde, a fermé ses portés pour la deuxième journée d’affilée le 2 mars 2020, après que le personnel a refusé de travailler à cause des craintes suscitées par le coronavirus, a déclaré un syndicat.
(Photo par Ludovic Marin / AFP)

Devant la globalisation de la situation sanitaire, la patronne du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva a déclaré mercredi que cette crise appelait « une réponse au niveau mondial » tandis que les pays membres de l’institution ont promis « tout le soutien nécessaire pour limiter l’impact » de l’épidémie, « confiants » dans leur capacité à « restaurer la croissance ».

Pour tenter de limiter ses répercussions économiques, la banque centrale américaine (Fed), la plus puissante du monde, a baissé en urgence mardi ses taux d’intérêt, une décision inédite sous cette forme depuis la crise financière de 2008.

Mardi, le G7, qui regroupe les six pays occidentaux les plus riches et le Japon, avait évoqué la possibilité de recourir à la relance budgétaire. De son côté, la Banque mondiale avait annoncé un plan d’urgence de 12 milliards de dollars pour aider les pays à contenir l’épidémie.

Le patronne du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva s’exprime lors d’une conférence de presse sur le COVID-19 à Washington, DC, le 4 mars 2020. (Photo par NICHOLAS KAMM / AFP)

S’il est trop tôt pour quantifier précisément l’impact économique du coronavirus, le FMI a confirmé que la croissance mondiale serait en 2020 « inférieure » à 2019, précisant qu’il était « difficile de prédire de combien ».

Le virus continue de progresser dans le monde, mais cette propagation ralentit dans deux des pays les plus durement touchés: la Chine et la Corée du Sud.

En Chine, la quarantaine de 56 millions de personnes continuait dans la province centrale du Hubei, épicentre de l’épidémie et, pour le troisième jour consécutif, le nombre de nouveaux cas journaliers était en repli.

Le pays s’inquiète toutefois de nouvelles contaminations depuis l’étranger : au moins 13 Chinois rentrés de l’étranger ont été réinfectés ces derniers jours, dont huit mardi de retour d’Italie, troisième plus gros foyer après la Chine et la Corée du Sud.

Les voyageurs qui arrivent à Pékin en provenance de Corée du Sud, d’Italie, d’Iran et du Japon se retrouvent désormais en quarantaine pendant 14 jours.

La Corée du Sud rapportait son avancée la plus faible en une semaine avec 435 nouveaux cas, l’avancée. Au total, 5.621 personnes ont été contaminées, avec 32 décès.

En Iran, le pays qui compte le plus grand nombre de morts après la Chine recense à présent 92 décès sur 2.922 cas et 586 nouveaux cas apparus ces dernières 24 heures.

Des Iraniens, dont certains portent des masques de protection dans une rue de la capitale Téhéran le 22 février 2020. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

Les pays qui restaient encore à l’abri de la maladie se font moins nombreux chaque jour. De premiers cas ont ainsi été annoncés par la Pologne, l’Argentine, le Chili, le Sénégal ou Gibraltar ainsi que deux cas au sein des institutions européennes. Et l’Irak (31 cas de contamination) a fait état de son premier décès, au Kurdistan.

Aux Etats-Unis, plus d’une centaine de cas sont répertoriés dont neuf décès dans le seul Etat de Washington (nord-ouest).

L’Inde a placé en quarantaine un groupe de touristes italiens dont au moins 16 infectés par le virus et cessé d’accorder des visas aux visiteurs en provenance d’Italie, d’Iran, du Japon, de Corée du Sud et de Chine.

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