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COVID-19 : le seder de Pessah de Netanyahu avec son fils critiqué

Après avoir demandé aux jeunes Israéliens de ne pas retrouver leurs parents pour la fête, le Premier ministre a diffusé une vidéo avec Avner lisant la Haggadah

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son fils Avner pendant le Seder de Pessah, le 8 avril 2020 (Capture d'écran)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son fils Avner pendant le Seder de Pessah, le 8 avril 2020 (Capture d'écran)

La publication d’une vidéo montrant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son fils ensemble lors du seder de Pessah a soulevé plusieurs questions, alors que Netanyahu a vivement recommandé ces derniers jours, et de manière répétée, aux Israéliens de ne pas se rendre chez leurs proches et parents pendant la fête, suppliant plus spécifiquement les jeunes de ne pas participer au dîner traditionnel avec leurs parents – à moins qu’ils vivent dans le même foyer – afin d’empêcher la propagation du coronavirus.

Dans la vidéo, Netanyahu, 70 ans, apparaît aux côtés d’Avner, 25 ans, lors du seder. Père et fils lisent la Haggadah et Avner évoque la pertinence qu’a, selon lui, l’histoire de Pessah dans le contexte de vie actuel des Israéliens (c’est une tradition que le dit « chef de famille » débatte des thématiques et de la pertinence de Pessah pour les jeunes générations).

Ces images ont apparemment été filmées avant la fête elle-même. Ce qui a soulevé encore davantage d’interrogations – Netanyahu étant supposé s’être trouvé en quarantaine au cours de la semaine passée en raison des contacts qu’il a pu avoir avec des personnes atteintes par le coronavirus, un isolement qui n’a pris fin que mercredi soir.

Les experts et les internautes, sur les réseaux sociaux, ont affirmé qu’Avner, qui partage un appartement à Jérusalem avec sa petite amie, avait dû contrevenir aux règles de distanciation sociale fréquemment prônées par le Premier ministre lors de ses apparitions télévisées afin d’être en mesure d’assister à ce repas.

Des sources proches du Premier ministre ont, pour leur part, déclaré à Barak Ravid, de la Treizième chaîne, que « pendant tout le mois dernier, Avner a passé de nombreuses heures, chaque jour, à la résidence du Premier ministre tout en dormant à son appartement, qui est adjacent à la résidence où habite son père, à l’intérieur du complexe sécurisé. Avner se comporte conformément aux directives du ministère de la Santé et il ne sort pas ».

Mais Ravid s’est interrogé sur l’appartement évoqué par les sources, disant qu’il n’avait pas connaissance d’une habitation où logerait le jeune Netanyahu autre que celle où il vit avec sa conjointe.

Malgré tout, de nombreux commentateurs ont estimé que le Premier ministre donnait le mauvais exemple en passant le seder avec son fils après avoir sommé les Israéliens d’éviter de telles rencontres.

Pour leur part, les partisans du Premier ministre ont accusé les critiques d’une tentative d’attaque, soulignant qu’Avner, selon la version de la famille, a vécu, ces dernières semaines, pratiquement dans le même foyer que ses parents et qu’il peut donc les rencontrer à sa guise.

Avner Netanyahu, fils du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la résidence officielle du Premier ministre à Jérusalem, le 13 octobre 2016. (Crédit : Marc Israel Sellem/POOL)

Mercredi, un couvre-feu a été imposé dans tout le pays à partir de 15 heures et jusqu’à jeudi matin. Objectif : empêcher les Israéliens de passer le repas de fête en compagnie des familles, amis et proches, ce qui, selon les responsables, était susceptible d’entraîner une nouvelle série d’infections au COVID-19 et de mettre à mal les efforts menés par l’Etat juif contre le virus.

Avec la levée du couvre-feu, les Israéliens ont été autorisés à se déplacer à nouveau à plus de 100 mètres de chez eux pour des activités essentielles uniquement et les commerces ont pu rouvrir leurs portes – même s’il est difficile de dire s’ils ont été nombreux à le faire pendant cette journée de fête.

Les Israéliens n’ont pas pu quitter leur ville de résidence dans le cadre d’un confinement total national qui n’a été levé que vendredi à 6 heures du matin. À Jérusalem, ville qui compte le plus grand nombre de contaminés au COVID-19, les résidents ne pouvaient s’éloigner au-delà de l’une des sept zones de la ville dans laquelle ils vivent.

Pour mettre en œuvre le couvre-feu, des milliers d’agents de police ont été déployés dans tout Israël, soutenus par 1 400 militaires qui ont aidé à garantir le respect des restrictions par les Israéliens.

Confinés à leurs domiciles et sommés de passer la fête uniquement avec les personnes avec lesquelles ils vivent, de nombreux Israéliens ont dû célébrer leur première nuit de Pessah seuls ou, s’ils ne sont pas traditionalistes, en liaison numérique avec leurs proches et leurs amis.

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