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Croix gammées/Paris: Procès du suspect renvoyé ; caractère antisémite non retenu

L'UEJF a critiqué la décision du parquet de poursuivre le suspect pour "refus de signalisation" et "dégradation de bien classé", mais "sans retenir le caractère antisémite"

Des croix gammées sur les arcades de la rue de Rivoli à Paris, le 11 octobre 2020. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Des croix gammées sur les arcades de la rue de Rivoli à Paris, le 11 octobre 2020. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Un homme né en Géorgie en 1989 et soupçonné d’avoir tagué une vingtaine de croix gammées dimanche à Paris sera jugé le 18 novembre par le tribunal correctionnel de Paris et a été incarcéré d’ici-là, a appris l’AFP mercredi de source judiciaire.

Taguées en rouge sur les colonnes des arcades de la rue de Rivoli, les croix gammées étaient visibles tôt dimanche matin sur des photos diffusées sur les réseaux sociaux.

L’homme avait été interpellé dimanche matin tôt, et une enquête pour « dégradations » avait été confiée au service d’accueil et d’investigations de proximité (SAIP) de Paris-centre.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait évoqué d' »ignobles tags nazis en plein Paris ».

Après une garde à vue interrompue par un passage à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police, le temps de vérifier son état mental, l’homme a été déféré et jugé mercredi en comparution immédiate pour « refus de signalisation » et « dégradation de bien classé ».

Mais son procès a finalement été renvoyé au 18 novembre, l’homme s’étant vu accorder un délai, de droit, pour mieux préparer sa défense. Il a été placé en détention provisoire d’ici-là.

Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a critiqué la décision du parquet de Paris de poursuivre le suspect pour « refus de signalisation » et « dégradation de bien classé », mais « sans retenir le caractère antisémite » de cet acte.

« Ce genre de décision est un symbole désastreux et un coup porté à la lutte contre l’antisémitisme », estime l’UEJF.

Selon le parquet de Paris, il n’est juridiquement pas possible de retenir la circonstance aggravante de commission des faits à raison d’une religion dans la mesure où ces dégradations auraient été commises sans viser spécifiquement des édifices identifiés comme liés à la communauté juive.

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