Danny Danon : « Le temps des appels vides à la désescalade est révolu »
L'ambassadeur d'Israël à l'ONU s'est exprimé suite à l'attaque iranienne sur l'État hébreu mardi soir qui a poussé toute la population dans les abris anti-atomique

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU a déclaré mercredi que « le temps des appels vides à la désescalade est révolu ».
Danny Danon a déclaré lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU que « le vrai visage de l’Iran est celui du terrorisme, de la mort et du chaos ».
« Ce n’est plus une question de mots », a-t-il déclaré.
« L’Iran représente un danger réel et actuel pour le monde et, si on ne l’arrête pas, la prochaine vague de missiles ne visera pas uniquement Israël », a-t-il ajouté.
Il a qualifié le barrage de 200 missiles iraniens visant Israël mardi « d’attaque de sang-froid contre 10 millions de civils » et « d’acte d’agression sans précédent ».
Danon a souligné qu’Israël ne s’arrêtera pas tant que tous les otages enlevés par le groupe terroriste palestinien du Hamas, entre autres, ne seront pas rentrés en Israël.
« Que le monde comprenne : Israël se défendra, et nous le ferons avec justice et force. »
S’exprimant avant Danon, l’ambassadeur iranien a déclaré que l’Iran devait lancer un barrage de missiles sur Israël pour « rétablir l’équilibre » après une récente série d’importantes frappes israéliennes visant ses mandataires régionaux.
Amir Saeid Iravani a décrit l’attaque de missiles comme « une réponse nécessaire et proportionnée aux actes d’agression terroriste continus d’Israël au cours des deux derniers mois ».
Il a affirmé que l’Iran a « toujours recherché la paix et la stabilité » et qu’Israël considère la retenue iranienne « non pas comme un geste de bonne volonté, mais comme une faiblesse à exploiter ».
« Chaque acte de retenue de l’Iran n’a fait qu’enhardir Israël à commettre des crimes plus graves et des actes d’agression plus nombreux », a ajouté Iravani.
« Par conséquent, la réponse de l’Iran était nécessaire pour rétablir l’équilibre et la [capacité de] dissuasion. »
L’ambassadeur du Liban auprès des Nations unies a quant à lui déclaré que son gouvernement rejetait les combats entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
Hadi Hachem a expliqué que le gouvernement libanais souhaite l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies censée mettre fin à la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies interdit au Hezbollah de maintenir une présence armée au sud du Litani. Le groupe terroriste chiite libanais a fréquemment violé cette résolution de manière flagrante et lance depuis le 8 octobre, au lendemain du pogrom mené par le groupe terroriste palestinien du Hamas en Israël, des attaques contre Israël depuis la frontière.
L’ambassadeur libanais a affirmé que la mise en œuvre intégrale de la résolution est la seule solution à la guerre en cours et à « l’agression barbare » d’Israël. Il a indiqué que le Liban lance le recrutement de 1 500 nouveaux soldats afin de renforcer la présence de l’armée nationale dans le sud.
« Le Liban est aujourd’hui coincé entre la machine de destruction israélienne et les ambitions d’autres pays de la région », a déclaré Hachem, faisant allusion au soutien de l’Iran au Hezbollah.