Israël en guerre - Jour 528

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Dans la nuit, l’armée de l’air pilonne Gaza pour « dévaster » le Hamas

Les tirs de roquettes continuent ; les troupes recherchent encore des terroristes dans les villes frontalières deux jours après l'attaque-surprise du groupe qui a fait plus de 700 morts

Des flammes et de la fumée s'élèvent de Gaza City pendant une frappe aérienne israélienne, le 8 octobre 2023. (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)
Des flammes et de la fumée s'élèvent de Gaza City pendant une frappe aérienne israélienne, le 8 octobre 2023. (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

L’armée de l’air a mené des frappes aériennes dans la nuit de dimanche à lundi dans le cadre d’une initiative visant à « dévaster les capacités du groupe terroriste du Hamas ». Des bombardements qui ont lieu quarante-huit heures après que le groupe terroriste s’est livré à un carnage sans précédent en Israël qui a fait au moins 700 morts – avec des victimes civiles et issues des forces de sécurité – lors de la journée la plus meurtrière de toute l’Histoire de la nation.

Parmi les 500 cibles qui ont été touchées la nuit dernière, huit cellules de crise du Hamas et du Jihad islamique ; un bâtiment abritant des agents du Hamas ; plusieurs tours où se trouvaient des avoirs du Hamas ; un centre de commandement utilisé par un responsable des forces navales du groupe terroriste ; un « élément opérationnel utilisé par le Hamas » qui se trouvait à l’intérieur d’une mosquée de Jabaliya; un bâtiment utilisé par le groupe terroriste dans le cadre de son travail de renseignement et trois tunnels situés dans le secteur de Beit Hanoun, dans le nord de l’enclave côtière.

Israël a officiellement déclaré l’état de guerre dimanche, alors que le bilan meurtrier de cet assaut massif dépassait les 700 morts et qu’il devrait encore s’alourdir et alors que le sort réservé à plus d’une centaine de personnes prises en otage par le groupe terroriste reste indéterminé.

Le service de presse du gouvernement, instance placée sous l’autorité du Bureau du Premier ministre, a indiqué que le nombre de personnes emmenées à Gaza, où elles sont dorénavant retenues en captivité, dépassait la centaine. Le Hamas et le Jihad islamique, de leur côté, se sont vantés dimanche d’avoir capturé environ 130 Israéliens, affirmant qu’il y avait parmi eux des militaires de haut-rang.

La ZAKA, un groupe de bénévoles qui gère les dépouilles des victimes des attaques terroristes et autres catastrophes, a annoncé, dimanche soir, qu’il y avait parmi les morts environ 260 Israéliens, majoritairement jeunes, qui ont été abattus par les hommes armés du Hamas alors qu’ils se trouvaient à une rave organisée dans le sud d’Israël.

Dans un assaut qui a entraîné une onde de choc en Israël et dans le monde, des terroristes du Hamas sont entrés dans 22 communautés du sud d’Israël, samedi matin – notamment dans des villes et dans des villages de taille plus modeste situés parfois jusqu’à 24 kilomètres de la frontière avec l’enclave côtière. Ils sont restés de longues heures dans certaines localités, tuant des civils et des soldats. L’armée, prise par surprise, a dû mettre au point une riposte en hâte. Au même moment, des milliers de roquettes étaient tirées vers le sud et vers le centre de l’État juif.

Des échanges de coups de feu ont eu lieu entre les soldats et les terroristes qui s’étaient retranchés pendant toute la journée de samedi, l’armée se remettant lentement de son choc initial, tuant et capturant de nombreux attaquants après de longues heures où les hommes armés avaient pris le contrôle total des villes ravagées. Lundi matin, ce genre d’affrontement était devenu beaucoup plus rare mais Tsahal a annoncé qu’il y avait encore des terroristes dans le secteur, notamment de petits groupes entrés sur le territoire israélien pendant la nuit, et que les efforts visant à garantir la sécurité complète des communautés étaient encore en cours.

Le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a expliqué lundi matin que les combats continuaient à Kfar Aza, Beeri, Nirim, Shaar Hanegev, Nir Oz, Alumim et Holit et dans leurs environs. Certains terroristes se trouvent sur le sol israélien depuis l’attaque initiale de samedi tandis que d’autres sont parvenus à franchir la frontière au cours des deux derniers jours.

Hagari a précisé que pendant la nuit, 70 terroristes à peu-près étaient entrés clandestinement à Beeri. La majorité d’entre eux ont été tués dans des affrontements armés avec les soldats israéliens, mais d’autres se cachent encore dans des habitations du kibboutz.

Sept terroristes ont été identifiés aux abords de Kfar Aza et l’entrée d’un tunnel situé près du kibboutz a aussi été découverte, a ajouté Hagari.

Alors qu’il avait été déterminé que les terroristes s’étaient infiltrés dans le pays par voie terrestre, maritime et aérienne, il s’agit du tout premier tunnel découvert dans le cadre du conflit actuel. Israël a investi des millions de dollars dans un mur souterrain impliquant des technologies de pointe, complété par des capteurs et des obstacles qui visaient à rendre impossible la construction de tunnels par les terroristes de l’enclave.

Six hommes du Hamas ont été identifiés également à proximité du kibboutz Nirim et quatre à Alumim, a poursuivi Hagari.

Une salve de roquettes tirée par les Palestiniens de Gaza alors que le système de défense antimissile du Dôme de fer tente d’intercepter les projectiles au-dessus de la ville de Netivot, dans le sud d’Israël, le 8 octobre 2023. (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

Israël a juré de rendre la monnaie de sa pièce au Hamas ; des avions et des hélicoptères de combat ont bombardé plus de 1 148 sites dans la bande depuis samedi alors que les troupes réservistes se préparent à une large offensive contre les terroristes. Un porte-avion américain, accompagné d’avions de chasse et de navires militaires, se dirige actuellement vers la région, une démonstration de soutien à l’effort de guerre d’Israël alors que les États-Unis ont fait état de leur appui sans faille au pays.

Parmi les morts, il y a au moins 73 soldats – dont des officiers de haut-rang – et 34 policiers.

Le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a dit penser que le bilan actuel devrait encore s’alourdir de manière significative. « Il y aura probablement plusieurs centaines de morts de plus », a-t-il commenté.

Alors que des corps sans vie sont retrouvés et emmenés pour être identifiés, ce sont des parents désespérés qui ont pris place dans la file d’attente d’un centre consacré aux portés-disparus qui a été établi à proximité de l’aéroport Ben Gurion, dimanche soir. Il a été demandé aux proches d’amener des objets appartenant à leurs êtres chers, comme des brosses à dent, de manière à pouvoir recueillir des traces d’ADN.

Le nombre de blessés a aussi continué à grimper en flèche pendant toute la journée. Selon le ministère de la Santé, qui s’est exprimé dimanche dans la soirée, 2 382 personnes ont été prises en charge dans les hôpitaux. 22 sont dans un état critique et des centaines sont entre la vie et la mort.

Les membres du mouvement chiite irakien al-Nujaba à Bagdad expriment leur soutien à l’assaut du Hamas contre Israël lors d’un rassemblement, le 8 octobre 2023. (Crédit : Ahmad AL-RUBAYE / AFP)

La menace persistante des roquettes et des hommes armés

En plus de l’invasion qui a été menée par des terroristes, venus par convoi dans des pick-ups, en moto, dans des hors-bords et autres deltaplanes à moteur, des milliers de roquettes ont été tirées vers Israël depuis l’enclave côtière, frappant des habitations à Tel Aviv et ailleurs. La menace des roquettes a largement diminué dimanche, avec des tirs sporadiques qui ont visé des secteurs proches de la bande pendant toute la journée. Un peu avant minuit toutefois, d’importants bombardements ont pris pour cible des zones plus au nord, comme les secteurs de Rishon Lezion et de Rehovot, qui se trouvent à une cinquantaine de kilomètres de Gaza. Tandis que de nombreux projectiles ont été détruits par le système de défense antiaérienne du Dôme de fer, des frappes directes ont été enregistrées sur des habitations et dans des zones peuplées, notamment à Netivot, à Ashkelon et à Sdérot.

A Ashkelon, une roquette s’est abattue sur une maison, blessant modérément un petit garçon de huit ans.

Les soldats israéliens dans un convoi, dans une zone indéterminée de la frontière avec la bande de Gaza, le 8 octobre 2023. (Crédit : Jack GUEZ / AFP)

Tsahal a annoncé que l’armée était en train d’évacuer les civils des villes adjacentes à la frontière avec l’enclave côtière tout en ratissant le territoire pour retrouver les terroristes qui se trouvent encore sur le sol israélien.

Les villes concernées par ces évacuations sont Nahal Oz, Erez, Nir Am, Mefalsim, Kfar Aza, Gevim, Or Haner, Ibim, Netiv Ha’asara, Yad Mordechai, Karmia, Zikim, Kerem Shalom, Kissufim, Holit, Sufa, Nirim, Nir Oz, Ein Hashlosha, Nir Yitzhak, Be’eri, Magen, Re’im, Saad, et Alumim.

« D’autres évacuations auront lieu en fonction des évaluations de la situation », ont ajouté les militaires.

Les craintes portant sur la présence, dans le pays, de terroristes se déplaçant en toute liberté restent fortes, accroissant la nervosité et l’angoisse de la population et des autorités.

La police a indiqué avoir « neutralisé » une voiture transportant des terroristes palestiniens sur la Route 4 alors qu’elle se dirigeait à grande vitesse vers le nord depuis Gaza. Le véhicule avait ensuite tourné et il s’était arrêté dans un champ. Mais des informations ultérieures ont fait savoir que le conducteur était, en réalité, un Israélien et que la course-poursuite avait résulté d’une confusion d’identité.

A Sdérot, où des terroristes étaient parvenus à envahir un commissariat dans la journée de samedi, un résident qui se trouvait à bord d’un véhicule tout-terrain a été blessé par balle par les forces israéliennes après avoir refusé de s’arrêter, a noté la municipalité.

Un homme passe devant le commissariat de Sdérot, qui a été détruit pendant une bataille visant à déloger les hommes armés qui se trouvaient à l’intérieur, le 8 octobre 2023. (Crédit : RONALDO SCHEMIDT / AFP)

Des familles désespérées demandent des informations

Les combats en cours et les informations confuses soulèvent des questions difficiles au sujet des échecs divers qui ont permis aux terroristes de Gaza de faire un carnage, apparemment sans entrave. Les proches des portés-disparus ou de ceux qui auraient été kidnappés ou tués affirment se sentir abandonnés par les autorités, disant, pour certains, qu’aucun responsable n’est encore rentré en contact avec eux.

La situation actuelle est « incroyable… impossible à comprendre. Nous demandons à ce gouvernement de nous donner des réponses. Nous savons pertinemment que toutes les réponses ne nous feront pas forcément plaisir », a dit Uri David, dont les deux filles sont portées-disparues, lors d’une conférence de presse organisée par les familles plongées dans l’ignorance du sort qui a été réservé à leurs proches.

Ce sentiment de prise en charge chaotique et médiocre de la catastrophe était largement partagé, samedi, lorsque de nombreux résidents des communautés attaquées par les terroristes, terrés dans leurs habitations, appelaient à l’aide, au téléphone, leurs familles, leurs amis et les autorités – réclamant un secours qui ne devait pas arriver avant de longues heures à un moment où l’armée tentait désespérément de mettre au point une riposte.

Les scènes de chaos et de souffrances, l’incapacité à reprendre le contrôle de la situation ont traumatisé et indigné la nation, entraînant des demandes de réponse face aux nombreux échecs des services de renseignement, du mauvais déploiement des forces de sécurité et des politiques qui auront permis à une telle catastrophe nationale de se produire.

Idor Nagar sur BFM TV pour évoquer sa femme franco-israélienne portée disparue. (Capture d’écran utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Les réseaux sociaux ont été inondés de vidéos inspirant l’horreur – des hommes, des femmes et des enfants transportés de force dans la bande, certains arborant des traces de violence. Des images postées ont également montré les corps sans vie d’Israéliens, notamment de soldats – des corps qui, pour certains, ont été exhibés avec allégresse et fierté dans les rues.

Tsahal a annoncé avoir établi une cellule de crise qui se consacrera à rassembler des informations précises en ce qui concerne la question des otages israéliens. Le Hamas et le Jihad islamique ont fait savoir qu’ils détenaient actuellement au moins 130 personnes.

L’armée a noté que l’équipe sera chargée de tenter de déterminer la localisation des captifs, civils et militaires.

« Dans un contexte d’une telle complexité, d’une telle incertitude, il est nécessaire de transmettre des messages fiables dans les meilleurs délais. Certaines familles ont d’ores et déjà reçu des messages au sujet de leurs être chers », a-t-elle ajouté.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, tenant une réunion d’évaluation au Commandement du Sud de l’armée israélienne à Beer Sheva, le 8 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Et le gouvernement a annoncé dimanche que Gal Hirsch, général de brigade réserviste qui avait assuré le commandement de la 91e Division lors de la Seconde guerre du Liban, en 2006, serait le responsable officiel de la question des citoyens portés-disparus et kidnappés.

Un officiel égyptien a indiqué qu’Israël avait demandé l’aide du Caire pour garantir la sécurité des otages et que le chef des renseignements égyptiens avait contacté le Hamas et le Jihad islamique – un groupe terroriste moins important, mais plus radical – qui a aussi pris part à l’incursion, dans le but d’obtenir des informations. L’Égypte a souvent servi d’intermédiaire entre les deux parties dans le passé.

Toutefois, Israël et le Hamas ont tous les deux démenti que des pourparlers sur les otages étaient en cours.

« Pour le moment, nous combattons les terroristes sur le territoire israélien. Nous ne sommes nullement impliqués dans des négociations sur la question des otages », a confié un officiel au Times of Israel.

La présence d’otages israéliens a probablement compliqué les plans de contre-attaque massive sur Gaza. Toutefois, les avions de chasse ont frappé des positions du Hamas et du Jihad islamique dans toute l’enclave côtière, intensifiant leur campagne aérienne vingt-quatre heures après la promesse faite par Netanyahu, samedi, de « venger ce jour noir ».

Uri David s’exprimant lors d’une conférence de presse des familles d’Israéliens capturés par le Hamas à Gaza, le 8 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Dupés par le Hamas

Une source proche du Hamas a indiqué à Reuters, dimanche soir, que l’organisation terroriste avait mené une campagne, pendant un an, visant à amener Israël à penser que le groupe ne désirait pas un conflit armé et qu’il se laisserait séduire par des incitations économiques en échange du maintien du calme.

« Le Hamas a donné à Israël l’impression qu’il n’était pas prêt à se battre », a dit la source à l’agence. « Le Hamas a utilisé une tactique sans précédent au niveau de ses renseignements pour tromper Israël, ces derniers mois, donnant l’impression publique qu’il ne souhaitait pas combattre ou se confronter à Israël alors même qu’il était en train de préparer cette opération massive ».

La source a précisé que dans le cadre de ses préparations, le groupe terroriste avait construit une communauté israélienne factice pour s’entraîner dedans. « Israël l’avait surement vu mais le pays était convaincu, par ailleurs, que le Hamas ne voulait pas entrer dans un conflit », a-t-elle continué.

« Le Hamas a été en capacité de donner l’impression totale qu’il n’était pas prêt à une aventure militaire contre Israël », a poursuivi la source.

L’ancien conseiller national à la sécurité, Yaakov Amidror, a pour sa part déclaré à Reuters que certains pays alliés de l’État juif avaient, eux aussi, été dupés après avoir été amenés à dire à Jérusalem que le Hamas affichait dorénavant « un plus grand sens des responsabilités ».

Une voiture détruite lors d’une attaque terroriste palestinienne, à Sderot, en Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP Photo)

« Et nous avons bêtement commencé à y croire », a-t-il noté. « Nous avons ainsi fait une erreur. Ce n’est pas une erreur que nous allons reproduire et nous allons détruire le Hamas, lentement mais sûrement. »

État de guerre

Les sites qui ont été pris pour cible par les avions et par les drones de l’armée israélienne, dimanche, ont compris les quartiers-généraux utilisés par les groupes terroristes pour gérer les combats.

La marine israélienne a aussi déjoué les tentatives de terroristes d’entrer en Israël par la mer. Des dizaines d’hommes du Hamas ont ainsi été tués.

Un certain nombre de ressortissants étrangers ou de personnes ayant la double nationalité figurent parmi ceux qui ont été kidnappés ou tués – avec notamment des victimes américaines, britanniques, françaises, allemandes, thaïlandaises, mexicaines ou népalaises.

Vingt-quatre heures après avoir annoncé qu’Israël lancerait une vaste campagne de représailles à Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a largement gardé le silence dans la journée de dimanche. Son Bureau a annoncé, dimanche après-midi, que les ministres avaient officiellement approuvé la déclaration de la guerre, la nuit précédente. Peu après, Tsahal avait fait part de l’intensification de ses bombardements à Gaza.

Des décombres visibles dans le centre de Tel Aviv après qu’une roquette tirée depuis Gaza a touché un immeuble, le 8 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Israël a affirmé avoir tué au moins 425 terroristes palestiniens à Gaza et des centaines de plus sur le territoire israélien. Onze Palestiniens auraient, par ailleurs, été tués dans des agitations en Cisjordanie, même si peu d’informations ont filtré sur ces affrontements alors que les efforts se concentrent principalement sur la région sud de l’État juif.

Dimanche soir, Tsahal a déclaré qu’un commando d’élite de la marine avait capturé le vice-commandant de la division sud des forces navales du groupe terroriste à Gaza, Muhammad Abu Ghali.

Dans le nord, une brève flambée de violences a eu lieu avec le Hezbollah, qui a tiré des obus de mortier. Ces tirs ont laissé craindre une déflagration plus large et le ministre de la Défense Yoav Gallant a ordonné de mettre au point un plan d’évacuation possible des villes du nord dans l’hypothèse où le groupe mandataire de l’Iran devait s’impliquer dans le conflit.

L’armée rappelle actuellement des centaines de milliers de soldats réservistes en vue de ce qui sera, selon les dirigeants israéliens, une riposte militaire absolument sans précédent, avec de nombreuses troupes envoyées vers le sud et également vers le nord.

Les leaders et les gouvernements occidentaux ont largement apporté leur soutien à Israël. Nombreux ont été ceux qui ont condamné l’assaut du Hamas et les attaques et autres enlèvements des civils par le Hamas.

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