Amir Ohana assure œuvrer chaque jour pour ramener les otages en Israël
"Nous avons appris l’année dernière que pour notre petite nation menacée, l’unité n’est pas un luxe. C’est un besoin fondamental", a déclaré le président de la Knesset
S’adressant aux otages de Gaza lors de la cérémonie officielle marquant le 76e anniversaire de l’indépendance d’Israël, le président de la Knesset, Amir Ohana, a déclaré lundi soir que « L’État d’Israël n’était pas là le 7 octobre dans toute sa force et sa puissance comme nous l’espérions tous, mais il a travaillé depuis chaque jour pour vous ramener chez vous, auprès de vos familles. »
« Tous ceux qui servent au sein de toutes les forces de sécurité de l’État d’Israël se battent sans relâche pour votre libération. Tous les Israéliens attendent avec impatience votre retour. Toutes les synagogues d’Israël et de la diaspora prient pour que vous soyez en paix. Nous ne désespérerons pas et nous n’abandonnerons pas – s’il vous plaît, ne perdez pas espoir », a-t-il lancé.
Pendant cent générations, le peuple juif « a été un enfant sans foyer, une nation sans pays », mais « nous avons eu le privilège de naître dans un autre monde », a poursuivi Ohana. « Un monde dans lequel il existe un État pour les Juifs, dont nous célébrons l’indépendance ce soir. Un pays qui, même si nous avons des débats sur sa nature, dont l’existence est toute notre chance. »
En ce qui concerne la situation politique actuelle, Ohana a déclaré que la dernière fois que la cérémonie de Yom HaAtsmaout avait eu lieu sans public, c’était pendant la pandémie et que, tout comme pendant le COVID-19, aujourd’hui une autre pandémie « nous menace – le fléau des conflits, de la polarisation et de l’intolérance ».
Mais si les Israéliens ont réussi à mettre de côté bon nombre des divergences politiques de l’année écoulée après le 7 octobre, « nous n’avons pas encore terminé le combat », a-t-il dit, insistant sur le fait que « nos ennemis avaient espéré et espèrent encore que la querelle s’intensifiera jusqu’à ce que ce soit l’occasion pour eux de s’unir et de nous frapper de toutes leurs forces ».
Mais si des luttes intestines ont conduit à la fin de la période du Seconde temple, « ce n’est pas notre destin » et « il est également possible que dans le livre des chroniques du peuple juif nous écrivions, ensemble, un nouveau chapitre, le chapitre de l’unité ».
« Nous devrons moins crier et écouter davantage, même nos opposants politiques. Ceux-là aussi ont prouvé qu’ils étaient prêts à sacrifier leur vie pour le bien de l’État juif et démocratique d’Israël. Jérusalem et Tel Aviv devront se rencontrer à l’échangeur Shaar HaGay », a-t-il insisté.
« Ce sont des jours fatidiques pour notre avenir en tant que pays et peuple. Nous avons appris l’année dernière que pour notre petite nation menacée, l’unité n’est pas un luxe. C’est un besoin fondamental », comme l’air ou l’eau.