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Découverte de fragments d’objets interstellaires qui ont frappé la Terre en 2014

L'équipe dirigée par l'astronome israélo-américain Avi Loeb est à la recherche des restes d'IM1, qui s'est écrasé dans l'océan Pacifique

Sphère issue de l’objet interstellaire IM1. (Crédit : Medium/Avi Loeb. (Utilisé conformément à l’article 27a de la Loi sur les droits d’auteur)
Sphère issue de l’objet interstellaire IM1. (Crédit : Medium/Avi Loeb. (Utilisé conformément à l’article 27a de la Loi sur les droits d’auteur)

L’équipe de chercheurs qui a passé au peigne fin le fond de l’océan dit avoir trouvé les premiers restes de l’objet interstellaire qui s’est écrasé dans le Pacifique en 2014.

C’est Avi Loeb, astronome israélo-américain à l’Université de Harvard et à la tête de cette équipe, qui a fait savoir mercredi que des sphérules magnétiques – « essentiellement du fer avec un peu de magnésium et de titane, mais pas de nickel » – avaient été découvertes.

Cette composition est « anormale, comparée aux alliages fabriqués par l’homme tout autant qu’à ceux contenus par les astéroïdes ou aux sources astrophysiques qui nous sont familières », a écrit Loeb dans un blog qu’il tient depuis le navire de recherche Silver Star.

Le navire a fait cap ce mois-ci en direction de la zone de l’océan Pacifique, où IM1, un mystérieux météore d’un demi-mètre de long, a plongé, en feu, dans l’atmosphère, avant de s’abîmer en mer au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Les chercheurs utilisent un traîneau magnétique de haute mer pour passer au peigne fin le fond de l’océan à la recherche de traces de cet objet, qui, selon Loeb, pourrait être issu d’une technologie extraterrestre.

Loeb et son assistant, Amir Siraj, ont été les premiers à suggérer que IM1 puisse être d’origine interstellaire, venu des confins de l’espace et non d’un astéroïde du système solaire.

Leur théorie a été confirmée par le US Space Command l’an dernier, qui a placé IM1 sur la très courte liste des trois objets interstellaires avérés, avec la comète Borisov et l’objet de 2017 surnommé « Oumuamua », mot hawaïen qui signifie « voyageur », dont Loeb imagine qu’il est non seulement interstellaire mais aussi peut-être issu d’une technologie extraterrestre.

Dans son blog, Loeb dit avoir observé « une sphérule, de 0,3 millimètre, ressemblant à une perle métallique sur fond de cendres volcaniques ».

« C’est un peu comme trouver une fourmi dans la cuisine. Quand vous en trouvez une, vous savez qu’il y en a beaucoup d’autres. Et en effet, j’ai trouvé beaucoup d’autres sphères métalliques au microscope. »

L’équipe est désormais à la recherche d’autres sphérules de ce type.

Dans un courriel au magazine Vice, Loeb dit que ce projet « est une occasion unique d’en savoir plus sur d’autres civilisations technologiques du cosmos… tout ça, en fouillant le Pacifique ».

La recherche de fragments IM1, baptisée « The Galileo Project Expedition », a commencé le 11 juin dernier et se poursuivra jusqu’au 29 juin prochain. Il s’agit d’une déclinaison du projet Galileo, avec lequel Loeb espère bien trouver des preuves d’existence d’une civilisation extraterrestre.

L’équipe avait déjà découvert un petit fil enroulé, fait de manganèse et de platine, que Loeb décrit comme « anormal, comparé aux alliages fabriqués par l’homme », ainsi que des éclats d’acier. Il reconnaît qu’il faudra du temps et d’autres recherches pour évaluer correctement la portée de ces découvertes.

Le Professeur Avi Loeb au Harvard College Observatory, le 1er mars 2022. (Avec l’aimable autorisation de Leslie Kean)

Loeb a avancé une série d’explications naturelles pour IM1 et un autre objet similaire, IM2, qui a frappé la Terre en 2017, disant qu’ils ont pu être causés par une supernova qui aurait projeté des débris partout dans l’espace.

« Au cours de cette expédition, j’ai eu l’intuition que nous pourrions identifier l’étoile d’où venait IM1 en datant ses matériaux à l’aide de radio-isotopes », a-t-il déclaré à Vice.

« Nous connaissons la direction et la vitesse de déplacement d’IM1 lorsqu’il est entré dans le système solaire. De la durée de son trajet, nous pouvons déduire la distance et l’orientation de son point d’origine. »

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