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« Dérive islamo-gauchiste » : Wauquiez annonce la suspension des aides régionales à Lyon 2

L'opposition socialiste, par la voix du vice-président du groupe Johann Cesa, a immédiatement dénoncé une décision "anti-républicaine"

Le président du groupe parlementaire de la Droite républicaine, Laurent Wauquiez, prononce un discours suite à la déclaration de politique générale du Premier ministre français, Michel Barnier, à l'Assemblée nationale à Paris, le 1er octobre 2024. (Crédit : ALAIN JOCARD / AFP)
Le président du groupe parlementaire de la Droite républicaine, Laurent Wauquiez, prononce un discours suite à la déclaration de politique générale du Premier ministre français, Michel Barnier, à l'Assemblée nationale à Paris, le 1er octobre 2024. (Crédit : ALAIN JOCARD / AFP)

Le député et candidat à la présidence de LR Laurent Wauquiez a annoncé mercredi la suspension des subventions de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l’université Lyon 2 qu’il accuse de « dérive islamo-gauchiste ».

« Nous avons décidé avec le président de la région de supprimer toutes les aides à cette université tant qu’il n’y aura pas la lumière qui sera faite sur cette dérive », a déclaré sur CNews/Europe 1 l’ancien patron de la région qui conserve le titre de « conseiller spécial » du nouveau président Fabrice Pannekoucke.

Laurent Wauquiez a ensuite expliqué à l’AFP qu’il demande au ministère de l’Enseignement supérieur de mener une « mission d’inspection indépendante » pour déterminer « l’ampleur de la dérive islamo-gauchiste de cette université ».

En attendant les résultats de cette mission, « on suspend toutes les coopérations » avec Lyon 2, notamment en terme d’investissements immobiliers, mais « on ne touchera pas aux bourses mobilités car on ne va pas pénaliser les étudiants », a-t-il encore dit, sans chiffrer les montants concernés.

« Je me bats pour qu’on impose une mission d’inspection indépendante (…) sur la dérive islamo-gauchiste de cette université », a-t-il encore dit, en indiquant que des repas pour la rupture du jeune du ramadan ou des « prières » ont eu lieu au sein de l’établissement.

Sans donner de détails, il a précisé que les coupes portaient sur les « subventions de coopération ». Contactés par l’AFP ni la région, ni l’établissement n’ont précisé quel est leur montant, mais les aides régionales ne représentent qu’une partie minime du budget de l’université.

L’opposition socialiste, par la voix du vice-président du groupe Johann Cesa, a immédiatement dénoncé une décision « anti-républicaine », « brutale, sans nuance qui va pénaliser des milliers d’étudiants ».

En 2022, la région Auvergne-Rhône-Alpes avaient déjà suspendu l’octroi de bourses à la mobilité internationale et ses coopérations avec Sciences Po Grenoble, traversé par de vifs débats sur la notion d’islamophobie.

L’Université Lyon 2 est elle dans la tourmente depuis l’intrusion, le 1er avril, d’un groupe de personnes encagoulées lors d’un cours de Fabrice Balanche, spécialiste de l’Irak et de la Syrie. Vivement pris à parti par des militants le taxant de « raciste » et de « sioniste », il avait quitté la salle.

L’incident a suscité une condamnation unanime et le parquet, saisi par l’université, a ouvert une enquête pour « entrave à l’exercice de la fonction d’enseignant ».

Depuis Fabrice Balanche a multiplié les interviews pour dénoncer « l’islamo-gauchisme » en vigueur selon lui à Lyon 2 et reprocher à sa direction un manque de soutien.

Dans un entretien à la presse locale la présidente de Lyon 2, Isabelle von Bueltzingsloewen, a estimé que l’interruption de son cours était « intolérable » mais a dénoncé les « paroles complotistes, délétères pour l’université » de l’enseignant. Elle a ensuite fait l’objet de nombreuses menaces de mort, qui ont poussé le parquet à ouvrir une deuxième enquête.

Le 29 avril, le parquet a reçu un autre signalement concernant des propos laudateurs sur le mouvement libanais Hezbollah attribués au vice-président Willy Beauvallet-Haddad. Une enquête pour « apologie du terrorisme » a été ouverte dans la foulée, a-t-il fait savoir mercredi à l’AFP. M. Beauvallet a démissionné lundi de la vice-présidence pour « faire baisser la pression ».

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