Des dirigeants arabes et musulmans à Ryad pour un sommet sur la crise au Moyen-Orient
Les participants discuteront "de l'agression israélienne continue dans les Territoires palestiniens et au Liban" et des développements régionaux
Des dirigeants de pays arabes et musulmans ont commencé à arriver dimanche en Arabie saoudite pour un sommet qui sera consacré lundi aux guerres entre Israël et les groupes terroristes palestinien du Hamas et chiite libanais du Hezbollah, a rapporté la presse d’État saoudienne.
Lors de ce sommet, les participants discuteront « de l’agression israélienne continue dans les Territoires palestiniens et au Liban » et des développements régionaux, a déclaré dimanche l’agence officielle saoudienne SPA.
Fin octobre, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, avait appelé à la tenue de ce sommet durant une réunion d’une nouvelle « alliance internationale » visant à encourager la création d’un État palestinien.
La réunion de lundi survient un an après un sommet similaire à Ryad de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), basée à Jeddah, au cours duquel les dirigeants arabes et musulmans avaient condamné les actions
« barbares » de l’armée israélienne qui se bat contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
La chaîne de télévision d’État El-Ekhbariya a diffusé dimanche des images de l’arrivée à l’aéroport de Ryad du président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, et du Premier ministre libanais intérimaire, Najib Mikati.
Le Premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif, devrait également participer au sommet, a indiqué le ministère pakistanais des Affaires étrangères, précisant qu’il allait notamment demander « la fin immédiate du génocide à Gaza ».
L’OCI et la Ligue arabe incluent des pays qui reconnaissent Israël et d’autres fermement opposés à son intégration régionale. Le sommet de l’année dernière a été marqué par des divergences sur des mesures telles que la rupture des liens économiques et diplomatiques avec Israël.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 43 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables et incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, ainsi que les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Israël dit avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.
La guerre a désormais gagné le Liban, où Israël mène depuis fin septembre une campagne de frappes aériennes contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, ainsi qu’une opération terrestre dans le sud du pays.