Des dizaines d’Israéliens portés disparus après une fête dans le désert
Des dizaines se cachent encore des terroristes et ont été évacués en jeep vers Ofakim ; les parents qui ne peuvent pas contacter leurs enfants sont invités à rester à l'écart

Le chaos a éclaté lors d’une « Rêve party » qui a duré toute la nuit près du kibboutz Reim, à proximité de la Bande de Gaza, lorsque les premières roquettes ont été tirées par le groupe terroriste palestinien du Hamas samedi matin. Des témoins oculaires ont déclaré que les roquettes ont été rapidement suivies de coups de feu tirés dans la foule, alors même que des centaines de fêtards tentaient de fuir le site.
Le Hamas a lancé un assaut majeur contre Israël tôt samedi, avec des milliers de roquettes tirées et un assaut sans précédent des hommes armés contre les communautés frontalières, y compris le festival de musique. Au moins 150 Israéliens ont été tués et plus de 1 000 blessés.
Un article non confirmé de Ynet a fait état d’au moins un mort, et les médias israéliens ont signalé des dizaines de blessés, dont beaucoup se cachent encore pour échapper à d’autres tireurs potentiels, sur le site désertique près du kibboutz Reim dans le Néguev occidental, où des milliers de personnes participaient à l’événement.
Noya Reuven, 20 ans, s’est entretenue avec le Times of Israel et a décrit un état de panique générale alors que des milliers de fêtards se sont précipités vers leurs véhicules au moment où des roquettes étaient tirées au-dessus de leur tête. Alors qu’elle se trouvait dans son véhicule, légèrement au-dessus d’un vaste champ, elle a déclaré avoir entendu des coups de feu tirés dans la foule et vu des centaines de personnes paniquées courir dans toutes les directions.
Elle raconte qu’après deux heures de tentatives pour quitter le lieu, sa jeep a pu sortir de la route jusqu’à une petite route secondaire. Là, elle a pris en charge un couple bloqué avant d’atteindre le moshav Ezuz, au sud de Nitzana.
Le festival de musique trance en plein air s’est tenu en l’honneur de la fête de Souccot. Produit par NOVA productions, il a commencé à 23h et s’est poursuivi toute la nuit, avec la participation de milliers d’Israéliens âgés de 20 à 40 ans, venus de tout le pays, selon Reuven. Elle a déclaré que le personnel de sécurité était visiblement présent au début de la fête.
Dans une interview accordée à la Douzième chaîne, Esther a déclaré qu’en essayant de quitter la fête, environ cinq hommes armés ont tiré sur sa voiture, qui a été détruite alors qu’elle tentait de fuir le goulot d’étranglement.
Le conducteur d’une jeep les a « sauvées », elle et son amie, mais alors qu’elles quittaient le site, le conducteur a été abattu et la jeep est tombée dans une fosse. À côté du conducteur inconscient, elle et son amie ont fait « le mort » pendant deux heures, jusqu’à ce qu’elles entendent des soldats parlant hébreu, qui les ont évacuées vers l’hôpital Barzilaï d’Ashkelon.
Un autre fêtard qui a parlé à la Douzième chaîne a déclaré qu’au début, le bruit des roquettes « semblait faire partie de la musique ». Il a ajouté que ses amis et lui-même avaient « senti les balles voler autour de nous » alors qu’ils tentaient de rejoindre leurs véhicules.
« Lorsque nous sommes tous partis, cela a créé un goulot d’étranglement », mais le personnel de sécurité a pu évacuer une femme grièvement blessée, parmi d’autres.

La Douzième chaîne a rapporté que des dizaines de fêtards sont évacués en jeep vers la communauté d’Ofakim, à 20 kilomètres à l’ouest de Beer Sheva – qui est elle-même sous le feu – pour retrouver leurs amis et leur famille. Selon Ynet, certains blessés ont été évacués vers des hôpitaux du sud, dont le centre hospitalier Soroka à Beer Sheva.
Le site web Ynet rapporte qu’un fêtard abattu et son ami grièvement blessé sont restés coincés dans un véhicule pendant trois heures avant d’être évacués par un citoyen armé vers l’hôpital Barzilaï. « Il a vu son ami mourir sous ses yeux », a déclaré la mère de l’ami blessé au média.
Selon la Douzième chaîne, des volontaires du Commandement du Front intérieur établissaient des listes de fêtards et de leur statut. Eran, un volontaire du nord, a déclaré qu’il recevait des informations sur d’autres fêtards qui se cachaient encore dans le site désertique, mais que les forces de sécurité étaient arrivées et prenaient le contrôle de la situation.
Il a été conseillé aux parents de ne pas tenter de se rendre dans la zone. Les lignes téléphoniques étaient instables dans la région et l’absence de contact n’était pas nécessairement une raison de s’inquiéter, selon la Douzième chaîne. Eran, volontaire du Commandement du Front intérieur, a insisté sur le fait qu’il y avait des forces sur le terrain qui « ramèneront nos enfants à la maison aussi vite que possible ». Les amis et les familles des disparus publiaient les photos de leurs proches sur les réseaux sociaux afin d’obtenir des informations.
Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, les amis de Reuven ont pu fuir le site avant que les routes ne soient fermées. Elle raconte qu’ils ont atteint le kibboutz Beeri à 7h du matin, mais qu’ils ont informé Reuven que des terroristes s’étaient infiltrés dans le kibboutz à 7h15. Elle n’a pas pu les joindre depuis.