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Des émeutiers jettent des pierres sur l’ambassade de Turquie à Moscou

Les jeunes moscovites ont brisé les vitres de l'ambassade, mais n'ont pas été inquiétés par la police, selon l'AFP

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires Etrangères, en juin 2010. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires Etrangères, en juin 2010. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Des manifestants ont jeté des pierres et brisé des vitres de l’ambassade de Turquie à Moscou au lendemain de la mort d’un pilote russe dont l’avion a été abattu par la Turquie, a constaté mercredi un photographe de l’AFP présent sur place.

Plusieurs centaines de manifestants, quasiment tous des hommes âgés de 20 à 30 ans, s’étaient réunis en début d’après-midi devant l’ambassade de Turquie où ils criaient des slogans hostiles au président turc Recep Tayyip Erdogan, sous le regard de la police qui n’est pas intervenue.

Des bouteilles mais aussi des avions en papier ont été lancés sur l’ambassade, certains manifestants portant des pancartes sur lesquelles était écrit « La Turquie va rester sans gaz » ou « Coup de poignard dans le dos », reprenant les mots du président russe Vladimir Poutine.

Les manifestants, qui étaient au moins 500 selon le photographe de l’AFP sur place, ont également brandi des drapeaux russe et syrien devant l’ambassade, située dans le centre-ville de Moscou.

Selon la radio indépendante Ekho Moskvy, citant des témoins oculaires, une dizaine de manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre.

La Russie « ne fera pas la guerre » à la Turquie malgré une « provocation planifiée »

La Russie « ne fera pas la guerre » à la Turquie malgré le crash d’un avion de guerre russe, abattu près de la frontière syrienne par l’armée turque, que Moscou considère comme une « provocation planifiée », a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

« Nous avons de sérieux doutes sur le fait qu’il s’agisse d’un acte spontané, cela ressemble beaucoup à une provocation planifiée », a-t-il estimé lors d’une conférence de presse.

Cependant, « nous ne ferons pas la guerre à la Turquie, nos relations avec le peuple turc n’ont pas changé », a affirmé M. Lavrov, peu après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut déclaré que son pays n’a « absolument aucune intention de provoquer une escalade après cette affaire ».

Le ministre russe des Affaires étrangères a également annoncé avoir discuté « environ une heure » avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.

Capture d’écran Mevlüt Cavusoglu (Crédit YouTube)
Capture d’écran Mevlüt Cavusoglu (Crédit YouTube)

Le ministre turc a « tenté de justifier les décisions de l’armée de l’air turque » en affirmant que l’avion russe « a volé au total 17 secondes dans l’espace aérien turc », selon M. Lavrov.

Pour autant, « cette attaque est totalement inacceptable », a déclaré M. Lavrov, ajoutant que Moscou allait « sérieusement réévaluer » les relations entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie russe s’est en outre dit prêt à « examiner sérieusement » la proposition du président français François Hollande de fermer la frontière turco-syrienne afin d' »arrêter le flux de combattants » jihadistes.

« Il s’est amassé sur le territoire turc trop d’éléments qui présentent un menace terroriste directe pour nos citoyens », a-t-il affirmé.

Un chasseur-bombardier Su-24 russe a été abattu mardi par l’armée turque, qui affirme qu’il se trouvait dans l’espace aérien turc, tandis que Moscou assure à l’inverse qu’il a été abattu dans le ciel syrien.

L’un des deux pilotes, qui ont pu s’éjecter avant le crash, a été tué par des rebelles syriens avant de toucher le sol, selon Moscou. Le second a pu être ramené à sa base au terme d’une opération menée par les forces syriennes et des troupes russes, d’après le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

Un soldat russe a été tué lors de cette opération de sauvetage, avait annoncé dès mardi soir l’état-major russe.

Cet accrochage, le plus grave survenu depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie fin septembre, a provoqué une grave crise entre Ankara et Moscou.

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