Israël en guerre - Jour 566

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Des étudiants et des professeurs anti-Israël poursuivent l’Université de Californie

35 étudiants, professeurs, observateurs juridiques et journalistes affirment que l'université n'a pas protégé les militants des contre-manifestants lors des campements anti-Israël

Des contre-manifestants affrontant des manifestants anti-Israël lors d'un campement anti-Israël installé sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), à Los Angeles, le 1er mai 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)
Des contre-manifestants affrontant des manifestants anti-Israël lors d'un campement anti-Israël installé sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), à Los Angeles, le 1er mai 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)

Un groupe de 35 étudiants, membres du corps professoral, observateurs juridiques, journalistes et militants anti-Israël a intenté jeudi un procès contre l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) pour sa gestion des manifestations anti-Israël de l’année dernière.

Le procès intenté à Los Angeles a été engagé quelques jours après que l’administration Trump s’est jointe à un autre procès intenté en juin contre l’université par des étudiants juifs et un professeur juif, l’accusant de ne pas les avoir protégés.

Les manifestations à UCLA ont fait partie d’un mouvement lancé au printemps dernier sur les campus universitaires du pays contre la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre 2023.

De nombreux étudiants juifs de l’université ont déclaré qu’ils se sentaient en danger en raison des déclarations et des banderoles antisémites brandies lors des manifestations.

Le mois dernier, l’administration Trump a ouvert de nouvelles enquêtes sur des allégations d’antisémitisme à l’Université Columbia, à l’Université de Californie à Berkeley, à l’Université du Minnesota, à l’Université Northwestern et à l’Université d’État de Portland.

Des policiers patrouillant tandis que des ouvriers nettoient des graffitis anti-Israël après que la police a expulsé des manifestants anti-Israël du campus de l’Université de Californie (UCLA), à Los Angeles, le 2 mai 2024. (Crédit : Frederic J. Brown/AFP)

En avril dernier, les campements étudiants ont fait l’objet d’une attention particulière après qu’il est apparu que la police du campus n’était pas intervenue rapidement lorsque des manifestants ont érigé des barricades, empêchant les étudiants pro-Israël de traverser. Les services de sécurité de l’établissement ont en revanche demandé aux élèves juifs d’éviter les campements.

Les tensions ont atteint leur paroxysme dans la nuit du 20 avril lorsqu’un groupe de contre-manifestants a commencé à démanteler un campement anti-Israël.

L’action en justice affirme que UCLA n’a pas protégé les manifestants lorsque des dizaines de personnes, certaines portant des masques blancs et d’autres drapées dans des drapeaux d’Israël et armées de pétards, de marteaux, de battes de baseball et d’autres armes, ont attaqué le campement alors que des pleurs de bébés retentissaient sur un écran géant.

Plusieurs manifestants ont été blessés au cours de cette altercation, qui s’est produite après le départ des agents de sécurité privés et avant l’arrivée de la police, selon le recours en justice.

Des policiers de l’Université de Californie faisant face à des militants anti-Israël manifestant devant Dodd Hall, sur le campus de l’UCLA, à Los Angeles, le 10 juin 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)

« Les membres du campement ont été témoins de la violence extrême de la foule, des menaces de violence et de l’absence d’intervention de UCLA », est-il noté.

« Ils ont vu des gens se faire ouvrir la tête, souffrir de blessures ouvertes et de commotions cérébrales, crier de douleur et de peur, avec les pétards et le chaos tout autour d’eux. »

Vendredi, l’université n’avait pas répondu à un e-mail de l’Associated Press lui demandant des commentaires.

Les 1ᵉʳ et 2 mai, alors que le campement était évacué, la police de Los Angeles (LAPD) et des agents de la California Highway Patrol ont arrêté des dizaines de manifestants.

Des partisans d’Israël participant à une marche « Unis pour Israël » autour de l’Université de Californie du Sud, à Los Angeles, en Californie, le 8 mai 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)

Cet épisode a conduit à la réaffectation du chef de la police du campus et à la création d’un nouveau bureau de sécurité sur le campus. Une tentative ultérieure d’installer un nouveau campement a également été bloquée.

La plainte nomme également la LAPD, la patrouille routière de Californie et vingt personnes qu’elle décrit comme membres d’une « foule ». Elle demandait des dommages et intérêts pour les blessures physiques et psychologiques subies par les manifestants.

En juin dernier, trois étudiants et un professeur juifs ont poursuivi l’université en justice, affirmant qu’elle avait permis à des manifestants anti-Israël de les empêcher d’accéder à leurs cours et à d’autres parties du campus. Les étudiants ont allégué avoir subi une discrimination sur le campus pendant les manifestations en raison de leur religion et que UCLA n’avait pas assuré l’accès au campus à tous les étudiants juifs.

L’année dernière, un juge fédéral avait statué dans une injonction préliminaire que l’université ne pouvait pas laisser des manifestants anti-Israël empêcher des étudiants juifs d’accéder aux cours et à d’autres parties du campus.

Des agents de la police de Los Angeles (LAPD) montant la garde près d’un campement anti-Israël suite à l’ordre de dispersion donné par l’Université de Californie (UCLA), à Los Angeles, en Californie, le 1er mai 2024. (Crédit : Mario Tama/Getty Images North America/Getty Images via AFP)

Lundi, l’administration Trump a déposé un mémoire soutenant les étudiants et le professeur juifs dans leur procès contre UCLA.

« Le ministère de la Justice a donné le ton : si les administrateurs de l’université aident et encouragent les mauvais traitements infligés aux Juifs, ils en paieront le prix », a déclaré Me Mark Rienzi, président du Becket Fund for Religious Liberty et avocat des étudiants et du professeur.

« C’est un signal d’alarme pour toutes les universités qui laissent la haine antisémite s’envenimer sans contrôle. Aucun étudiant ou professeur juif ne devrait plus jamais être confronté à ce genre de terreur sur son propre campus. »

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