Des familles d’otages, se disant abandonnées par le gouvernement israélien, demandent de l’aide à Trump
Les proches de certains otages, ainsi que certaines des personnes libérées, considèrent Trump comme leur espoir et leur sauveur, accusant le gouvernement d'inefficacité et d'enlisement

Afin d’accroître la pression sur toutes les parties travaillant à la négociation d’un accord entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, plusieurs familles d’otages ont envoyé une lettre au président américain Donald Trump pour lui demander son aide, a rapporté jeudi la chaîne publique Kann.
Lishi Miran Lavi, épouse de l’otage Omri Miran ; Liran Berman, frère aîné de deux otages, deux jumeaux Gali et Ziv Berman ; Dalia Kushner, belle-sœur de l’otage Eitan Horn et de l’ex-otage Iaïr Horn ; Yotam Cohen, frère du soldat captif Nimrod Cohen, et Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker ont rédigé la missive, selon Kann.
« Depuis plus d’un an et demi, le gouvernement israélien joue avec la vie de nos proches », ont-ils écrit.
« Des assurances ont été données et violées. Des espoirs ont été donnés et piétinés. Pendant que le Premier ministre [Benjamin Netanyahu] et les membres de son gouvernement se dérobent, se cachent et attendent leur heure, nos otages sont gravement torturés, et nous avons vu les résultats des terribles sévices qu’ils ont été amenés à subir lorsqu’ils nous ont été rendus dans des cercueils ou décharnés et torturés. »
Trump, qui a rencontré la semaine dernière un groupe d’otages libérés dans le Bureau ovale, aurait été ému par l’état de certains otages qui sont revenus après des mois de privation de nourriture et de mauvais traitements de la part de leurs geôliers.
Les familles de certains otages, ainsi que certaines des personnes libérées, encensent de plus en plus Trump, qu’elles considèrent comme leur espoir et leur sauveur, tout en accusant le gouvernement d’inefficacité et d’enlisement dans un bourbier de coalition.
« Quand il n’y a plus personne sur qui compter, nous nous tournons vers vous, Monsieur le président Donald Trump », ont-ils imploré.
« Vous êtes la seule personne qui puisse maintenant s’impliquer et mettre fin à ce cauchemar. »
Les familles ont accusé le gouvernement « d’abandonner la vie de nos fils et de nos filles en s’obstinant à défendre des positions qui n’ont aucun rapport avec une menace pour la sécurité » et de leur dire une chose à huis clos et « de raconter une toute autre histoire en public ».
« S’il n’agit pas immédiatement pour libérer tous les otages vivants, nous révélerons au peuple tout ce qu’il nous a dit. Toutes les promesses non tenues. »