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Des hassidiques regardent “Un violon sur le toit” pour la première fois

Le site internet Jew in the City a marqué les 45 ans du film historique d’Hollywood, basé sur l’oeuvre en yiddish de Sholom Aleichem, ‘Tevye le laitier’

'Des juifs hassidiques regardent "Un violon sur le toit" pour la première fois' (Crédit : capture d'écran YouTube)
'Des juifs hassidiques regardent "Un violon sur le toit" pour la première fois' (Crédit : capture d'écran YouTube)

Même si la version filmographique de « Un violon sur le toit » fête son 45e anniversaire cette année, il y a toujours des gens qui ne l’ont pas encore vue.

Parmi eux, beaucoup de juifs hassidiques dont le style de vie n’implique pas de regarder des films – pas même des blockbusters avec des personnages habillés comme, eh bien, des hassidiques.

Afin de corriger cela, le site internet Jew in the City a décidé de montrer le film à de jeunes hommes américains juifs hassidiques qui n’avaient jamais eu avant dans leurs vies le plaisir de chanter pendant que Tevye le laitier (joué par Topol) s’époumonait avec « If I were a rich man », ou d’avoir la larme à l’œil pendant « Sunrise, Sunset ».

Selon la créatrice de Jew in the City, Allison Josephs, trouver quatre vrais hassidiques pour être dans la vidéo : « Des juifs hassidiques regardent ‘Un violon sur le toit’ pour la première fois » n’a pas été si facile.

« Deux de nos acteurs (ceux qui n’ont pas de peyos) sont des hassidiques Loubavitch, ce qui signifie qu’en général, ils font partie d’un secteur plus libéral du monde hassidique et ont tendance à plus interagir avec le reste du monde. A cause de cela, il a été dur de trouver des gens qui n’avaient jamais vu ‘Un violon sur le toit’ », a-t-elle écrit.

‘Le père a le dernier mot chez lui ? Pas moyen !’

« Nos deux autres acteurs font partie de groupes hassidiques qui sont généralement plus conservateurs et moins impliqués avec le reste du monde. Cependant, même ce groupe est divisé en des éléments hassidiques ‘plus modernes’ ou ‘ultra hassidiques’. Donc pour trouver des gens qui étaient volontaires pour voir le film et être dans la vidéo, mais ne l’avaient jamais vu avant, cela a été compliqué aussi », a-t-elle ajouté.

Trop compliqué ? Sachez juste que les hommes sans accents sont les Loubavitch, et que ceux avec une kippa et parlent dans un anglais très yiddish sont d’un autre mouvement hassidique, plus à droite.

Les hassidiques ont préféré certaines scènes du film, mais au final ils semblent avoir apprécié le film. Ils avaient quand même des questions à propos de ce qu’ils avaient vu.

« Ils semblent aimer le travail trop dur. Je ne voudrais pas être là-bas », a dit un homme.

Nous sommes avec lui là-dessus. La zone de résidence des juifs en Russie n’était pas un endroit sympa où vivre.

« Le père a le dernier mot chez lui ? Pas moyen ! » s’est exclamé un autre.

‘Comment se fait-il que tous ces juifs ont les cheveux longs ?’

Encore une fois, nous ne pouvons qu’être d’accord. Un homme n’a pas besoin d’avoir grandi avec des films hollywoodiens pour connaître les mères juives.

« Comment se fait-il que tous ces juifs ont les cheveux longs ? » a demandé un hassidique à ses amis.

« J’imagine qu’ils n’avaient pas de coiffeur, » ont répondu ses amis.

Ou peut-être parce que le film a été réalisé en 1971, année branchée, quand personne ne se faisait couper les cheveux.

Les commentateurs de la vidéo ont lancé un débat sur Facebook pour savoir si Sholom Aleichem, le grand auteur juif dont l’œuvre est la base de « Un violon sur le toit », aimait ou détestait les hassidiques.

Les hommes hassidiques dans la vidéo ne se sont pas embêtés avec cette conversation. Cela ne leur a pris que quelques regards sur certaines scènes pour savoir que « Un violon sur le toit » était une fiction hollywoodienne qui ne s’embarrasse pas de la proximité avec les écrits de Sholom Aleichem ou de la véritable histoire juive.

« Je pense que c’est un bon film, mais si vous voulez vraiment savoir ce qu’est le hassidisme, vous n’aurez pas une bonne image avec ce film », a dit l’un d’entre eux.

« Le film n’est pas sur le hassidisme du tout », a ajouté un autre.

Cela ne les a cependant pas empêché de chanter et de danser dessus.

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