Des manifestants bloquent brièvement Ayalon, exigent un accord pour libérer les otages
Women's March affirme que la délégation israélienne ne peut pas revenir des pourparlers du Caire sans un accord ; une banderole appelle Israël à sauver ceux qu'il peut encore sauver
Des manifestants réclamant la libération des otages détenus dans la bande de Gaza ont bloqué la circulation à l’heure de pointe sur l’autoroute Ayalon dans le centre de Tel Aviv mercredi matin, les militants cherchant à intensifier la pression sur le gouvernement pour qu’il parvienne à un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Brandissant une immense banderole sur laquelle on pouvait lire « Sauvez ceux qu’il est encore possible [de sauver] » et dégageant des nuages de fumée orange, un groupe de plus d’une douzaine de manifestants, principalement des femmes, a bloqué les voies nord de l’autoroute très fréquentée pendant une vingtaine de minutes à 8 heures du matin avant d’être évacué par les forces de l’ordre.
« Nous les voulons vivants, pas dans des cercueils », ont scandé les manifestants depuis les voies bondées près de l’échangeur de Rokah, dans le nord de Tel Aviv, alors que la circulation était ralentie.
La police a distribué des amendes à quatorze manifestants pour avoir bloqué la circulation, a rapporté Haaretz.
« Sauvez qui vous pouvez encore, c’est l’impératif du jour. La délégation israélienne ne peut pas revenir du Caire sans un accord », a déclaré le groupe de protestation Women’s March, qui a organisé l’action sur Ayalon mercredi, dans un communiqué repris par la Douzième chaîne.
Cent vingt-huit otages sur les 252 enlevés le 7 octobre sont toujours à Gaza. Ce chiffre inclut les dépouilles d’au moins 36 d’entre eux qui ont été tués pendant l’assaut barbare du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre ou au cours des sept mois qui ont suivi.
Mardi, le kibboutz Nir Yitzhak a annoncé que le résident Lior Rudaeff faisait partie des morts, et que son corps était retenu à Gaza.