Israël en guerre - Jour 477

Rechercher

Des parents endeuillés pleurent leurs enfants morts au kibboutz Kfar Aza

Le jour où Naor Hasidim aurait dû fêter ses 24 ans, son père s'est rendu dans l'appartement que celui-ci partageait avec sa compagne, Sivan Elkabetz

Vue des restes d'une maison détruite par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, dans le kibboutz Kfar Aza, près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d'Israël, le 2 novembre 2023. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)
Vue des restes d'une maison détruite par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, dans le kibboutz Kfar Aza, près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d'Israël, le 2 novembre 2023. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)

Dans un appartement criblé de balles au kibboutz Kfar Aza, une série de photos exposées retrace des moments de la vie du jeune couple qui y vivait : on les voit assis sur un télésiège au-dessus d’une pente enneigée, posant dans leur uniforme de service militaire ou souriant pour un selfie.

D’autres photos montrent ensuite les lieux après leur assassinat par des terroristes du Hamas le 7 octobre : des taches de sang sur le sol et le canapé, des impacts de balles et des traces d’éclats d’obus un peu partout, des vêtements éparpillés parmi les meubles renversés.

Sivan Elkabetz et son petit ami de longue date, Naor Hasidim, qui aurait eu 24 ans mercredi, ont été enterrés côte à côte dans la ville d’Ashdod, à environ 50 kilomètres du kibboutz.

« Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Je suis venu ici pour passer un peu de temps avec lui, pour prier », a déclaré le père de Naor, Avi Hasidim, lors d’une visite de l’appartement en ruines. Il portait un tee-shirt où figurait la photo de Naor et de Sivan.

« Il y a un trou dans mon cœur. Je ne sais pas s’il se refermera. Il ne cesse de se creuser », a-t-il déclaré.

Kfar Aza a été l’un des endroits les plus durement touchés le 7 octobre, lors de l’assaut de milliers de terroristes du Hamas sur une vingtaine de localités dans le sud d’Israël, au cours duquel ils ont massacré près de 1 200 personnes, violant et mutilant certaines d’entre elles dans des actes d’une brutalité épouvantable, et pris près de 240 otages.

En réponse, Israël a juré d’éliminer le groupe terroriste Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, en lançant une campagne aérienne suivie d’une opération terrestre pour atteindre son objectif.

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré que plus de 22 000 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre, la plupart étant des femmes et des enfants. Ces chiffres ne peuvent toutefois pas être vérifiés et ne font pas la différence entre les civils et les terroristes, dont Israël estime avoir tué quelque 8 500 personnes. Ils incluent également les civils tués par des roquettes palestiniennes qui retombent dans l’enclave après un tir manqué.

Depuis Kfar Aza, près de la barrière frontalière, on pouvait entendre mercredi le bruit des explosions à Gaza.

‘Restes humains sur le canapé’

Outre les impacts de balles, des inscriptions sont également visibles sur les murs à l’intérieur et à l’extérieur de l’appartement où vivaient Sivan et Naor. Ces inscriptions ont été écrites par les soldats israéliens et les secouristes qui se sont rendus dans chaque maison après l’attaque du Hamas pour déminer les lieux et localiser les corps afin qu’ils puissent être récupérés et enterrés. L’une des inscriptions affiche : « Restes humains sur le canapé ».

La mère de Sivan, Anati Elkabetz, est également revenue mercredi pour faire son deuil et montrer à ses proches et aux visiteurs l’appartement et les photos qu’elle a disposées en guise de mémorial pour le jeune couple.

Soldats israéliens et journalistes autour des destructions causées par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, dans le kibboutz Kfar Aza, près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, dans le sud d’Israël, le 2 novembre 2023. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)

Le père de Naor a confié que seuls les souvenirs heureux du couple lui donnaient la force de supporter sa peine. Il a évoqué leur joie lors du mariage de sa fille aînée, il y a quatre mois.

« Comme il dansait, comme elle dansait. Ils se sont serrés dans les bras et se sont embrassés. Ils aimaient tout le monde et tout le monde les aimait. Ce sont les plus beaux souvenirs du monde ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.