Des policiers arrêtent des dizaines de manifestants anti-Israël à Yale – média
The New York Post rapporte que des agents portant des équipements anti-émeutes ont arrêté de nombreux activistes qui avaient installé un campement de protestation sur le campus
Selon The New York Post, la police a arrêté lundi des « dizaines » d’étudiants qui organisaient une manifestation anti-Israël et pro-palestinienne à l’Université de Yale et qui avaient installé un campement de protestation il y a plusieurs jours.
Sur des photos et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir des agents des forces de l’ordre demander aux manifestants de quitter le campus du Connecticut sous peine d’être arrêtés.
« Des dizaines de manifestants ont été menottés pour violation de domicile et emmenés dans des navettes de l’Université de Yale », a indiqué l’article, sans préciser le nombre exact d’arrestations.
Certains policiers portent des équipements anti-émeutes, selon l’article du New York Post.
Police move in to Yale University’s ‘Gaza Plaza Liberated Zone’ to warn all student protesters they will be arrested if they do not disperse.
“If you do not leave you will be arrested.”
— Oli London (@OliLondonTV) April 22, 2024
Les manifestants auraient été entendus scandant « YPD [Yale Police Department] ou KKK [Klu Klux Klan], IDF [armée israélienne], tous les mêmes » et « Le sang arabe n’est pas bon marché, pour les martyrs nous parlerons ».
Des messages sur les réseaux sociaux indiquent que les manifestants anti-Israël se sont déplacés vers un autre endroit du campus, malgré les arrestations et la présence de la police.
Ces arrestations font suite à plusieurs épisodes violents survenus au cours de ces journées de protestation. Une journaliste étudiante juive qui couvrait la manifestation anti-Israël à Yale a déclaré avoir été poignardée dans l’œil avec un drapeau palestinien.
Selon The New York Post, l’étudiante, Sahar Tartak, rédactrice en chef du Yale Free Press, a été entourée de manifestants qui la raillaient après qu’elle eut été « pointée du doigt parce qu’elle portait des vêtements hassidiques ».
BREAKING: Police have flooded the encampment and given the warning, banging tents as they entered.
Students have locked arms around the flagpole, signaling their willingness to be arrested.
The crowd, several of whom are in tears, have begun singing “We shall not be moved.” pic.twitter.com/gyHXCXnbDZ
— Thomas Birmingham (@thomasbirm) April 22, 2024
« Des centaines de personnes se sont moquées de moi et m’ont fait un doigt d’honneur, puis une personne a brandi un drapeau palestinien devant moi et me l’a enfoncé dans l’œil », aurait déclaré Tartak.
Antisemitic demonstrators at Yale this morning got arrested and released only to return to the demonstration in a slightly different location… pic.twitter.com/wstPGQ6VnW
— Sahar Tartak???????????????? (@sahar_tartak) April 22, 2024
Depuis le 7 octobre, date à laquelle 3 000 terroristes du groupe terroriste palestinien du Hamas ont envahi le sud d’Israël, massacré près de 1 200 personnes et enlevé 253 autres – dont la moitié sont toujours retenues en captivité à Gaza -, les universités américaines ont été le théâtre d’un flot de protestations contre la guerre.
Plus de 34 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.
261 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 27 octobre, début de l’incursion terrestre lancée en représailles à l’attaque barbare du Hamas menée le 7 octobre.