Israël en guerre - Jour 346

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Des proches d’otages implorent le gouvernement de trouver un 2e accord de libération

Les familles des otages décrivent le "cauchemar de l'attente" et plaident auprès des députés pour obtenir le retour de ceux qui sont encore à Gaza, avant qu'il ne soit trop tard

Des familles d'Israéliens retenus en otage par des terroristes du Hamas à Gaza, dont Ofri Bibas se tenant au centre, à l'extérieur d'une réunion de la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset, à Jérusalem, le 11 décembre 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Des familles d'Israéliens retenus en otage par des terroristes du Hamas à Gaza, dont Ofri Bibas se tenant au centre, à l'extérieur d'une réunion de la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset, à Jérusalem, le 11 décembre 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Des proches d’otages à Gaza ont exhorté le gouvernement à relancer les pourparlers en vue d’un accord pour que leurs proches soient libérés des geôles du Hamas, lors de réunions organisées par plusieurs commissions parlementaires lundi.

Au cours d’une réunion avec la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, les proches des otages ont demandé au gouvernement de donner la priorité à la recherche d’un accord pour leur libération par la voie diplomatique, plutôt que de poursuivre l’incursion militaire dans Gaza contre le Hamas.

Israël a déclaré la guerre au groupe terroriste palestinien au pouvoir à Gaza après son assaut dévastateur du 7 octobre dans le sud d’Israël, au cours duquel 1 200 personnes ont été tuées et plus de 240 autres prises en otage.

Après une trêve d’une semaine fin novembre qui a permis la libération de 105 captifs, 138 otages se trouveraient encore à Gaza, bien que ces derniers jours, Tsahal ait confirmé la mort de 18 des otages détenus par le Hamas, en raison de nouveaux renseignements et de nouvelles découvertes obtenus par les troupes opérant à Gaza.

« Nous avons vu les fruits de l’accord », a déclaré Yifat Zeiler, un proche de la famille Bibas, à propos de la trêve de novembre. « Une opération militaire ne donnera pas ces résultats maintenant, pas seule. »

« Je suis sûre que chaque soldat ou commandant à Gaza rêve de trouver deux rouquins », a-t-elle ajouté en référence aux frères Bibas, Ariel, 4 ans, et Kfir, 11 mois, qui sont les deux derniers enfants encore détenus à Gaza.

« Chaque jour est important. Que se passera-t-il si ma famille revient dans un sac [mortuaire] parce que nous avons attendu un jour de trop et que nous n’avons pas conclu d’accord ? Qu’arrivera-t-il au moral des soldats s’ils reviennent dans des cercueils parce que nous avons attendu un jour de trop et qu’ils ont été assassinés par des terroristes ou, Dieu nous en préserve, par des tirs de nos forces ? C’est une tragédie. »

Les deux enfants Bibas ont été pris en otage dans leur maison au kibboutz Nir Oz avec leur mère Shiri, qui est l’une des dernières mères encore détenues à Gaza. Leur père Yarden a été capturé séparément.

Des familles d’Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, dont Ofri Bibas à gauche, assistant à une réunion de la commission des Finances de la Knesset, à Jérusalem, le 11 décembre 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le 29 novembre, un communiqué de l’aile armée du groupe terroriste palestinien du Hamas affirmait que Shiri et ses deux fils avaient été tués par une frappe israélienne à Gaza. Tsahal a déclaré enquêter sur cette « cruelle et inhumaine » affirmation, mais n’a pas fourni d’autres mises à jour.

Les groupes terroristes de Gaza ont déjà fait de telles déclarations concernant des otages par le passé, dans le cadre d’une campagne de guerre psychologique.

Lors d’une réunion avec la commission des Finances de la Knesset, Ofri Bibas, sœur de Yarden, a déclaré : « Je vais essayer de vous décrire un peu notre cauchemar. Il y a une semaine environ, nous avons reçu un message du Hamas disant que Shiri et les enfants avaient été tués, nous ne savons toujours pas si c’est vrai à 100 %. »

« J’évolue entre la recherche d’une lueur d’espoir à l’intérieur et la réflexion sur l’éloge funèbre à lire sur leurs tombes, ou les excuses vis à vis de mon frère de ne pas avoir réussi à les ramener à la maison ; entre la joie d’être enceinte et la pensée de savoir si le bébé les connaîtra, et le fait que je nommerai le bébé Yarden. »

« Ils sont en enfer et leur vie est menacée à chaque instant, et je ne sais plus où crier, ici en Israël ou à l’étranger, et je ne suis pas une personne qui sait crier, je pense que c’est à vous de crier, pas à nous. »

« Ils ne peuvent pas rester là-bas ne serait-ce qu’un jour de plus. Ils mourront là-bas. Chaque jour, nous entendons parler de nouveaux corps et de nouvelles horreurs qu’ils ont endurées là-bas. Il n’y a rien de plus important que de les ramener. »

La famille Bibas, le père Yarden, la mère Shiri, le bébé Kfir et Ariel, âgé de quatre ans, ont été pris en otage par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023. (Autorisation)

Lors d’une réunion avec la commission de l’Intérieur et de l’Environnement, Linor Dan, une parente de la famille Calderon, a également lancé un appel pour que le gouvernement donne la priorité à un accord diplomatique plutôt qu’à une opération militaire pour libérer les otages.

Ofer Calderon, un parent de Dan, est toujours otage à Gaza après la libération de ses deux enfants Sahar, 16 ans, et Erez, 12 ans, pendant la trêve d’une semaine.

« Les deux enfants nous ont été rendus dans le cadre d’un accord », a-t-elle déclaré, selon la chaîne publique israélienne Kan. « Ils ne nous ont pas été rendus lors d’un sauvetage héroïque, ils ne nous ont pas été rendus à Entebbe, ils nous ont été rendus dans le cadre d’un accord dans lequel les deux parties ne se sont pas battues, les deux parties ont parlé et ont rendu les gens vivants […] Le temps pour les otages est compté. »

Les membres des familles des otages doivent organiser mardi une manifestation devant la Knesset sous le slogan « Les otages n’ont pas le temps ».

Les manifestants se rendront à la Knesset à bord de caravanes et de remorques qui partiront de plusieurs endroits différents du pays avant de converger à Latrun vers 13h.

Le convoi traversera ensuite Jérusalem et arrivera à la Knesset vers 17h pour un défilé aux flambeaux et un rassemblement.

Des couchages seront fournis à ceux qui en ont besoin, et mercredi, à 8h30, une deuxième manifestation aura lieu alors que les députés arriveront pour voter l’actualisation du budget 2023.

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