Des tags anti-Israël découverts sur les murs de l’Université de Lausanne
La direction de l'UNIL a porté plainte pour dégradation après avoir découvert des messages l'accusant d'être « complice » du « génocide » à Gaza
La mobilisation étudiante pro-palestinienne se poursuit dans l’Université de Lausanne (UNIL), en Suisse, où des tags accusant Israël de « génocide » à Gaza et accusant l’UNIL de « complicité » ont été retrouvés mercredi 13 novembre dernier sur les murs d’un bâtiment du campus.
Sur les murs de l’Université, des messages disant « génocide à Gaza, UNIL complice », « sang sur vos mains » ou encore « Free Palestine » ont été inscrits en rouge.
L’UNIL a déposé une plainte au pénal pour « dommage à la propriété » suite aux tags découverts.
Par ailleurs, la Radio Télévision Suisse a révélé que l’UNIL avait décidé de saisir la justice après les mobilisations étudiantes pro-palestiniennes du printemps dernier.
À l’époque, des étudiants avaient occupé pendant deux semaines le hall d’entrée du bâtiment Géopolis pour demander l’arrêt des collaborations de leur établissement avec les universités israéliennes, citant la guerre que l’État hébreu mène actuellement contre le Hamas à Gaza en réponse au pogrom perpétré par le groupe terroriste le 7 octobre 2023.
La porte-parole de l’UNIL, Géraldine Falbriard, a indiqué à la RTS que « la direction de l’UNIL a effectué une dénonciation auprès du Ministère public en raison de la publication d’une liste nominative de chercheurs dans un ‘rapport sur les liens entre l’Université de Lausanne, les universités israéliennes et le régime israélien’ ».
Elle invoque un risque pour « le droit de la personnalité et la liberté individuelle des chercheurs ainsi exposés » pour justifier de la saisie de la justice dans le cadre de cet incident précis.