Deux blessées, dont une grièvement, dans une attaque au couteau en Cisjordanie
Les 2 terroristes ont été abattus à Beit Horon ; Des artificiers ont désamorcé deux engins explosifs sur les lieux, ont dit l'armée et la police
Deux personnes blessées dans une attaque au couteau dans l’implantation cisjordanienne de Beit Horon. L’une des personnes blessées, âgée de 23 ans, est dans un état grave.
Un porte-parole de la police a signalé qu’un agent de sécurité a blessé et tué les deux terroristes présumés qui ont poignardé deux femmes israéliennes à Beit Horon.
« Quand nous sommes arrivés sur la scène, ils nous ont emmenés vers une femme… qui était inconsciente et qui souffrait de blessures par arme blanche sur la partie supérieure du corps », a déclaré le médecin du Magen David Adom, Lior Levy.
« Nous l’avons mis dans l’ambulance de soins intensifs et nous l’avons traité sur le chemin de l’hôpital. Elle était dans un état très grave ».
« La femme modérément blessée est âgée d’une cinquantaine d’années, » a précisé le service de secours.
« Elle était pleinement consciente mais souffrait de blessures par arme blanche sur la partie supérieure du corps », a déclaré le secouriste de Magen David Adom, Zevulun Kaiti.
La jeune fille de 23 ans a été transportée à l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem pour être soignée tandis que la femme âgée d’une cinquantaine d’années a été emmenée à l’hôpital Shaare Tzedek de Jérusalem, a ajouté Magen David Adom.
Les deux terroristes sont originaires de Bayt al-Tahta Ur, un village palestinien voisin.
Ibrahim Alan, 23 ans, du village palestinien de Beit Ur al-Tahta en Cisjordanie, et Hassin Abu Gush, 17 ans, du camp de réfugiés de Qalandia, près de Jérusalem, ont été identifiés par la police.
Les deux terroristes ont été tués après l’attaque.
L’implantation, qui abrite quelque 300 familles, est située en bordure de la route 443, une route principale menant à Jérusalem, et a été à relativement à l’abri des autres formes de violence qui ont fait trembler certaines parties de la Cisjordanie pendant les cinq derniers mois. Une base de la police des frontières est située à côté de l’entrée de l’implantation.
L’attaque terroriste est la troisième attaque en un peu plus d’une semaine qui a eu lieu à l’intérieur d’une implantation. Le 17 janvier, un terroriste s’est infiltré dans l’implantation d’Otniel dans le sud de la Cisjordanie et a poignardé la mère de six enfants, Dafna Meir.
Le jour suivant, un terroriste s’est infiltré dans l’implantation de Tekoa, au sud de Jérusalem, et a poignardé une femme enceinte, Michal Froman, qui a été modérément blessée.
Les forces de police ont trouvé un objet suspect près de l’épicerie de l’implantation cisjordanienne de Beit Horon où l’attaque a eu lieu.
Des artificiers ont désamorcé deux engins explosifs sur les lieux, ont dit l’armée et la police.
« Mes pensées et mes prières sont avec les blessés et ceux qui luttent pour leur vie après la violente attaque terroriste à Beit Horon. Ce sont des moments difficiles avec de nombreuses confrontations et nous allons les surmonter. Nous allons continuer à lutter contre le terrorisme et l’incitation [à la violence] qui l’entraînent. Face à la terreur, nous choisissons la vie, » a déclaré le président israélien Reuven Rivlin.
L’armée israélienne a encerclé les villages où les terroristes, qui ont mené une attaque à Beit Horon, résidaient.
En conformité avec les politiques énoncées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Moshe Yaalon, l’Administration civile retirera le permis de travail des membres de la famille des terroristes.
Le Premier ministre a également demandé un plan détaillé et complet pour accroître la protection des implantations en Cisjordanie.