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Deux politiciens tchèques d’extrême-droite inculpés pour antisémitsme

Adam Bartos et Ladislav Zemanek ont souligné "le besoin urgent de résoudre la question juive" dans une note signée

Le mémorial de l'Holocauste à Terezin, République tchèque le 27 Janvier 2015 (Crédit : Times of Israel / Marissa Newman)
Le mémorial de l'Holocauste à Terezin, République tchèque le 27 Janvier 2015 (Crédit : Times of Israel / Marissa Newman)

Deux politiciens tchèques d’extrême-droite ont été inculpés pour incitation à la haine et diffamation dans une note qu’ils ont écrit soutenant l’accusation de sang datant du 19e siècle.

La police a lancé des poursuites pénales contre les hommes, le 20 décembre.

Adam Bartos, président de la Démocratie nationale, un parti politique tchèque d’extrême-droite, et Ladislav Zemanek, un responsable du parti, ont laissé la note signée de leurs noms pendant les dernières fêtes de Pâques à un mémorial pour Anezka Hruzova, une femme de 19 ans qui a été assassinée en 1899. Bartos n’a pas nié avoir laissé la note.

Leopold Hilsner a été condamné à mort pour le crime, qui a été perpétré, selon les avocats, dans le cadre d’un rituel juif. L’affaire a reçu une grande attention et est devenue l’un des procès les plus notoires pour l’accusation de meurtre rituel contre les Juifs en Europe. Hilsner a été gracié après 18 ans de prison mais n’a jamais été acquitté.

La note, signée par Bartos et Zemanek au nom du Démocratie nationale, affirmait que le meurtre a « uni la nation tchèque et a montré le besoin urgent de résoudre la question juive. La question juive n’a pas été traitée de manière satisfaisante à ce jour ».

La police de la ville tchèque de Jihlava a déclaré que les hommes ont laissé la note à un mémorial au nom de la jeune femme assassinée à Polna, une ville voisine. Les deux hommes ont publié plus tard une photographie de la note dans les médias sociaux.

Dana Cirtkova, une porte-parole de la police de Jihlava, a détaillé les chefs d’inculpation pour JTA, mais a affirmé que les hommes ne pouvaient pas être identifiés jusqu’à ce qu’ils reçoivent les documents officiels. Bartos a confirmé que lui et son collègue du parti avaient été accusés de ces crimes.

« Je pense que les accusations ne sont pas fondées et je maintiens mes remarques », a affirmé Bartos au JTA dans un courriel. Les hommes pourraient être condamnés jusqu’à trois ans de prison en cas de condamnation.

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