Drones français et israéliens s’affrontent à Eurosatory
Les industriels de la défense visent un contrat de remplacement des drones de l’armée de terre française
C’est un contrat de 200 drones, estimé à 100 millions d’euros : après l’appel d’offres lancé en 2015, tous les industriels fabriquant des drones vont présenter leurs dernières innovations au salon Eurosatory, espérant devenir le futur équipementier de l’armée de terre française.
La France et Israël sont en bonne place, selon le magazine Challenges.
Côté français, trois poids lourds de l’industrie : Airbus Defence & Space, Safran et Thales.
Airbus a un avantage, car c’est lui qui produit les drones DRAC que l’armée vise à remplacer : le groupe peut donc bénéficier du « retour d’expérience des déploiements en opérations, notamment en Afghanistan ».
Mais les Israéliens ne sont pas en reste : le groupe Elbit va ainsi proposer une version améliorée de son Skylark, qui équipe déjà les forces spéciales de l’armée française, et le groupe est considéré comme l’un des « champions mondiaux » des drones. Challenges note d’ailleurs que « l’Etat hébreu […] est le premier exportateur mondial d’engins sans pilote ». Aeronautics Defense sera aussi présent.
Les drones occupent une place de plus en plus importante au sein des armées modernes : en 2014, lors du dernier salon Eurosatory, des « combats de drones » avaient déjà eu lieu.
Israël est un habitué du salon Eurosatory, l’un des plus grands salons d’armement au monde qui se tient à Paris tous les deux ans.
L’Etat hébreu est également un grand exportateur d’armes : en 2015, Israël était à la 8e place du classement des plus gros exportateurs, avec 700 millions de dollars.