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EAU : le pays ne fait partie « d’aucun axe contre l’Iran »

Les Emirats arabes unis envisagent de nommer prochainement un ambassadeur à Téhéran, six ans après avoir réduit leurs relations diplomatiques

Anwar Gargash, le ministre d'État émirati aux Affaires étrangères, lors du Forum sur la sécurité des EAU à Abou Dhabi, Émirats arabes unis, le 12 décembre 2019. (AP Photo/Kamran Jebreili)
Anwar Gargash, le ministre d'État émirati aux Affaires étrangères, lors du Forum sur la sécurité des EAU à Abou Dhabi, Émirats arabes unis, le 12 décembre 2019. (AP Photo/Kamran Jebreili)

Proches de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis, deux pays aux relations tendues avec l’Iran, les Emirats cherchent ces derniers mois à assainir leurs liens diplomatiques dans la région avec des puissances jadis rivales.

« Nous envisageons d’envoyer un ambassadeur en Iran », a affirmé Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président émirati, lors d’un point presse, indiquant que des discussions étaient en cours au « niveau ministériel ».

Le pays du Golfe avait réduit le niveau de sa représentation diplomatique en Iran en 2016, après le saccage de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran par des manifestants protestant contre l’exécution par Ryad d’un important chef religieux chiite, Nimr al-Nimr.

Les Emirats ont toutefois maintenu des liens économiques forts avec la République islamique.

Le pays « ne fait partie d’aucun axe contre l’Iran », a assuré Anwar Gargash, alors que le président américain Joe Biden était en tournée au Moyen-Orient.

Considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, Israël accuse l’Iran, son ennemi juré, de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément.

Les Emirats ont normalisé leurs relations avec l’Etat hébreu en 2020, tout en s’engageant dans une politique d’apaisement avec leurs anciens rivaux, comme la Turquie, le Qatar ainsi que l’Iran.

Riche Etat pétrolier hostile aux manifestations populaires, les Emirats ont longtemps accusé ces pays de soutenir les mouvements islamistes, en particulier après les soulèvements populaires du Printemps arabes de 2011.

« La prochaine décennie ne peut pas être comme celle qui vient de s’écouler. Dans cette décennie, la désescalade sera le mot clé », a estimé Anwar Gargash, évoquant en autre l’économie comme moyen d’y parvenir.

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