Echauffourée entre police et manifestants à Jérusalem après une arrestation
Une manifestation de femmes musulmanes à la porte de Damas devient violente ; pas de blessés rapportés
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Une femme arabe a été arrêtée dimanche devant la Vieille Ville de Jérusalem, déclenchant de petits affrontements entre les passants et la police.
Il n’y avait pas de blessés rapportés dans l’incident, qui a eu lieu à la porte de Damas, très surveillée.
La police a déclaré qu’il y avait une « procession de femmes musulmanes » qui manifestaient sur les lieux quand les policiers se sont approchés d’une femme pour l’arrêter.
Un porte-parole de la police a déclaré que la suspecte était ensuite entrée dans un magasin pour éviter l’arrestation, alors qu’une foule sur le site commençait à jeter des pierres aux policiers. La police avait initialement déclaré que les femmes avaient jeté des pierres, et a ensuite affirmé qu’elle enquêtait pour savoir si c’était le cas.
La police a ensuite dispersé la foule.
La femme qui a été arrêtée était membre du groupe exclusivement féminin Murabitat, connu pour s’opposer à la présence juive sur le mont du Temple en criant « Allahu Akba » (Dieu est grand en arabe) sur les visiteurs, et en ayant parfois recours à des agressions physiques. Le bureau du Premier ministre décrit le groupe comme un « groupe salarié d’activistes visant à initier des provocations sur le mont du Temple ».
La zone de la porte de Damas, l’entrée principale du quartier musulman de la Vieille Ville de Jérusalem, a été le site de douzaines d’attaques palestiniennes contre des juifs ces derniers mois.
Le mois dernier, la policière Hadar Cohen, 19 ans, a été tuée et une de ses collègues sérieusement blessée après que trois Palestiniens ont tiré sur elle et les ont poignardées dans la même zone.
Vingt-neuf Israéliens et trois ressortissants étrangers ont été assassinés pendant la vague de terrorisme palestinien et de violence depuis octobre. Plus de 170 Palestiniens ont également été tués – les deux tiers pendant qu’ils attaquaient des Israéliens, et les autres pendant des affrontements avec les troupes, selon l’armée israélienne.
Lee Gancman a contribué à cet article.