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Échec du lancement d’un satellite par l’Iran

Les Etats-Unis avaient appelé Téhéran à renoncer à des tirs de fusées prévus dans le cadre de son programme spatial, évoquant une "provocation"

Capture d'écran d'une vidéo du lancement d'un satellite iranien, le 15 janvier 2019. (Twitter)
Capture d'écran d'une vidéo du lancement d'un satellite iranien, le 15 janvier 2019. (Twitter)

« Le lancement ce matin (mardi) du satellite Payam par la fusée Safir (BIEN Safir) a réussi. Mais, malheureusement, le satellite n’a pas pu être placé sur orbite lors de la dernière phase », a déclaré Mohammad Javad Azari-Jahromi.

Payam et la fusée porteuse ont passé avec succès les deux premières phases, mais le satellite n’a pu atteindre « la vitesse nécessaire » quand il s’est détaché de la fusée durant la troisième, a-t-il précisé.

Le satellite devait graviter autour de la Terre à environ 600 km d’altitude, avait indiqué lundi la TV d’Etat.

Mercredi dernier, le ministre des Télécommunications avait déclaré que le satellite « Payam » et un deuxième, appelé « Doosti », avaient été testés avec succès.

Le satellite « Doosti », en orbite à 250 km d’altitude, sera chargé de la même mission que « Payam », avec un accent mis sur l’agriculture, avait précisé le ministre, cité par l’agence Tasnim.

Les deux satellites ont été fabriqués à l’Université de Technologie Amirkabir de Téhéran, a souligné lundi le président Hassan Rouhani, affirmant qu’ils avaient pour mission de collecter des informations sur le changement environnemental en Iran.

« Nous allons prouver au monde que nous sommes un pays de science », a-t-il ajouté.

Israël, qui estime que le programme nucléaire et balistique de la République islamique représente pour lui une menace existentielle, a dénoncé mardi un acte d’agression ».

« L’Iran ment tout le temps », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Il ment en ce moment même en prétendant lancer un innocent satellite alors qu’il cherche à atteindre le premier stade d’un missile intercontinental, en violation de tous les accords internationaux », a-t-il dit.

Mardi, le ministre iranien des Télécommunications a assuré que Téhéran comptait toujours placer le satellite « Doosti » en orbite, sans préciser la date du lancement.

« Non-militaire »

Les Etats-Unis ont appelé le 3 janvier l’Iran à renoncer à des tirs de fusées prévus dans le cadre de son programme spatial, évoquant une « provocation ».

« De telles actions démontreraient une fois de plus que l’Iran défie la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelle le régime iranien à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires », avait déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.

Cette résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelle l’Iran à « ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des charges nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques ».

Occidentaux et Iraniens interprètent différemment ce paragraphe. Pour Washington, il vaut interdiction des tirs de missiles balistiques et de fusées spatiales par l’Iran.

Sans aller jusque-là, la France et la Grande-Bretagne considèrent ces deux activités comme « non conformes » à la résolution 2231.

Affirmant n’avoir aucun projet de se doter de l’arme nucléaire, Téhéran assure de son côté que ses programmes balistiques et spatiaux sont licites. Il a de nouveau rejeté lundi les accusations selon lesquelles ses activités spatiales constituaient une violation de la résolution de l’ONU.

Washington a fait de l’Iran son ennemi numéro un et a adopté des sanctions économiques draconiennes après s’être retiré en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien jugé trop laxiste par le président Donald Trump.

« Le satellite fait partie d’un projet civil aux objectifs purement scientifiques. L’Iran n’attendra la permission d’aucun pays pour conduire de tels projets scientifiques », a de son côté commenté Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, selon l’agence Isna.

Depuis 2009, l’Iran a lancé plusieurs satellites de fabrication nationale, s’attirant à chaque fois la condamnation des Occidentaux.

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