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Elections : Gantz rencontre Levy-Abekasis

L'ex-chef d'Etat-major chercherait aussi à rajouter sur la liste du parti Hossen LeYisrael, les ex-responsables militaires Gabi Ashkenazi et Moshe Yaalon

La députée Orly Levy-Abekasis à la Knesset, le 3 octobre 2017. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
La députée Orly Levy-Abekasis à la Knesset, le 3 octobre 2017. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

L’ancien chef d’Etat-major de l’armée israélienne a rencontré cette semaine Orly Levy-Abekasis, présidente du parti Gesher, pour tenter de la convaincre de s’unir à sa formation Hossen LeYisrael pour les prochaines élections israéliennes, a fait savoir la chaîne Hadashot vendredi.

Selon le reportage diffusé à la télévision, Levy-Abekasis, qui a quitté en 2016 Yisrael Beytenu, réfléchirait à cette offre, même si les sondages semblent indiquer que sa faction pourrait franchir le seuil électoral – ce qui rendrait moins efficace les tentatives de Gantz de la rallier à lui.

Toutefois et en raison de questions juridiques, Gantz ne fusionnera probablement pas sa formation Hossen LeYisrael, récemment formée, avec celle de Levy-Abekasis, a expliqué le reportage.

Levy-Abekasis était entrée il y a neuf ans à la Knesset en tant que membre du parti Yisrael Beytenu de l’ex-ministre de la Défense va-t-en-guerre Avigdor Liberman. Mais au mois de mai 2016, elle avait indiqué se retirer de la formation en raison de l’entrée de cette dernière au gouvernement, estimant qu’elle avait perdu sa plate-forme sociale au cours des négociations de formation de la coalition. Elle est depuis députée indépendante de l’opposition.

Fille de l’ancien député et ministre des Affaires étrangères David Levy, Levy-Abekasis se présente aux élections du mois d’avril à la tête d’un nouveau parti appelé Gesher (le Pont) – le nom que portait la faction de son père il y a 20 ans.

C’est une personnalité compliquée à classer au nouveau politique, s’étant fait un nom dans l’activisme au service des droits des enfants, des personnes âgées et des plus pauvres. Elle n’a pas encore spécifié qui représenterait son parti.

La chaîne Hadashot a ajouté que Gantz courtisait également l’ancien chef d’Etat-major Gabi Ashkenazi avec l’espoir de faire de Hossen LeYisrael une autorité dans les questions sécuritaires.

L’ex-chef d’Etat-major Gabi Ashkenazi lors d’une conférence à Tel Aviv au mois de mars 2015 (Crédit : Flash90)

Moshe Yaalon, qui lui aussi a été à la tête de l’armée israélienne et ancien ministre de la Défense, a été approché par Gantz et a indiqué qu’une union pourrait l’intéresser. Yaalon est actuellement président d’un nouveau parti, Telem.

Les négociations entre Yaalon et Gantz se trouveraient actuellement dans l’impasse en raison du refus du premier de rejoindre un potentiel gouvernement Netanyahu et de sa demande de prendre le poste de ministre de la Défense dans un gouvernement qui serait dirigé par Gantz.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, le ministre de la Défense Moshe Yaalon, à droite, et le chef d’Etat-major de l’époque, Benny Gantz, à gauche, lors d’une conférence de presse au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 27 août 2014 (Crédit :Yonatan Sindel/Flash90)

Si Gantz devait parvenir à convaincre Ashkenazi et Yaalon de le rejoindre ainsi qu’à s’assurer une avancée significative face au parti Yair Lapid, Yesh Atid, il espère que le leader du parti centriste sera convaincu de rejoindre Hossen LeYisrael sur une seule liste capable de remporter plus de sièges que le Likud, selon Hadashot. Des informations antérieures ont suggéré que Gantz et Lapid ont beaucoup en commun mais qu’aucun ne voudrait devenir le numéro deux sur une liste d’union.

Gantz aurait offert au moins douze positions individuelles sur la liste de Hossen LeYisrael pour les prochaines élections, a noté mardi Haaretz.

La liste des candidats ne comporte pas de députés déjà en exercice. Dix législateurs auraient cherché à se présenter sous l’étiquette de la formation mais leurs demandes ont été rejetées, le parti ne souhaitant pas faire appel aux services de parlementaires siégeant d’ores et déjà à la Knesset.

Le journaliste Miki Haimovich et l’ancien adjoint au maire de Tel Aviv Asaf Zamir se trouveraient dans les dix premiers de la liste s’ils devaient accepter de rejoindre le mouvement, selon Haaretz.

Parmi d’autres personnalités suggérées, l’éducateur Chili Tropper, l’ancien maire de Yeruham Michael Biton et Alon Shuster, ancien chef du conseil régional de Shaar Hanegev.

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