Israël en guerre - Jour 427

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En attendant la coalition, les hésitations de Netanyahu angoissent les partis

Liberman accuse le Premier ministre de vouloir un gouvernement d'union ; pour Ayelet Shaked, de HaBayit HaYehudit, une telle décision serait de la « corruption politique »

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Le ministre des Affaires étrangères, Avidgor Liberman, le 10 novembre 2014 (Crédit :  Yonathan Sindel/Flash90)
Le ministre des Affaires étrangères, Avidgor Liberman, le 10 novembre 2014 (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a accusé lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de retarder les négociations de coalition avec son parti Yisrael Beitenu parce que le Premier ministre envisagerait une coalition avec l’Union sioniste.

« Il semble que Netanyahu traîne des pieds pour mener les négociations de coalition, peut-être parce qu’il veut établir un gouvernement d’union », a lancé Liberman à Radio Israel. Liberman espère voir son parti intégrer le prochain gouvernement de coalition.

Lieberman a toutefois souligné qu’il ne ferait pas partie d’une coalition d’union nationale. Il a ajouté que la répartition des ministères n’avait pas été discutée dans les négociations de coalition à ce jour, et a noté que son entrée au gouvernement ne dépendait pas de « l’obtention de tel ou tel portefeuille ».

Au contraire, a poursuivi Liberman, « les perspectives de la politique fondamentale du gouvernement permettront de déterminer [si son parti accepte de le rejoindre], et cela signifie détruire le pouvoir du Hamas à Gaza et supprimer la TVA sur les produits de base ».

Ayelet Shaked, député Habayit Hayehudi (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Ayelet Shaked, députée HaBayit Hayehudi (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

La députée, Ayelet Shaked, de HaBayit HaYehudi, a fait part à la radio de sa consternation face à la perspective d’un gouvernement d’union.

Shaked, qui a été placée seconde sur la liste du parti aux élections, a déclaré que si Netanyahu « envisageait de mettre en place un gouvernement d’unité, il s’agirait de corruption politique qui agirait contre toutes les promesses qu’il a données à ceux qui ont voté pour lui ».

Les représentants du Likud devaient tenir une réunion avec les représentants du parti ultra-orthodoxe YaHadout HaTorah, dimanche, suivie par des entretiens avec des représentants de Habayit HaYehudi et du parti ultra-orthodoxe Shas ce lundi.

Le ministre de la Communication, Gilad Erdan, du Likud, a déclaré que le Premier ministre « a plus que laissé entendre » qu’il mettrait en place un gouvernement d’unité lors de commentaires prononcés samedi, mais il a ajouté que le Likud « va d’abord examiner ses options au cours de négociations de coalition avec ses partenaires naturels », se référant aux partis du bloc de droite comme Habayit HaYehudi et Yisrael Beitenu.

Erdan évoquait les commentaires faits par Netanyahu la nuit précédente lors de la célébration de la Mimouna (qui marque la fin de Pessah) dans la ville de Or Akiva, où il a parlé de façon énigmatique d’un Israël unifié.

« Maintenant que la folie des élections est retombée, nous devons renforcer l’unité du peuple d’Israël, et c’est ce que nous allons faire », a ainsi déclaré Netanyahu.

Le député Yariv Levin, qui fait partie de l’équipe de négociation de la coalition pour le Likud, a peint un tableau sombre des pourparlers dans une interview à Radio Israel.

« Il y a encore des différends importants et il n’est pas certain qu’il sera possible de les résoudre dans les prochains jours, a prévenu Levin. Nous devons accélérer les négociations. J’espère que nous allons découvrir parmi nos partenaires une volonté de parvenir à un compromis parce que, jusqu’à présent, nous avons assisté à un repli derrière des demandes qui ne permettent pas de mettre fin aux négociations. »

Lors de l’élection de mars dernier, le Likud a remporté 30 sièges au Parlement, l’Union sioniste 24,  Habayit HaYehudi 8,  Shas 7 et YaHadout HaTorah 6, tout comme Yisrael Beitenu.

En vertu du système électoral d’Israël, Netanyahu doit mettre sur pied une coalition comprenant les plus petits partis en offrant des postes ministériels – y compris, éventuellement, certains des postes les plus élevés au sein du gouvernement – à des partis dont il a besoin du soutien pour cimenter une majorité à la Knesset d’au moins 61 sièges.

Pendant ce temps, les législateurs au sein de son propre parti, le Likud, ont également exigé les meilleures positions, en arguant du score élevé du parti aux élections (30 sièges) ce qui en fait, et de loin, le parti le plus important de cette 20e Knesset.

Netanyahu a jusqu’au 7 mai pour présenter sa coalition au président Reuven Rivlin.

Jonathan Beck a contribué à ce reportage.

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