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Energie, infrastructures : le Qatar et l’Irak signent une série d’accords

Les relations entre les pays riverains du Golfe ont connu un long froid, notamment à l'époque où Saddam Hussein dirigeait l'Irak, avant de se réchauffer il y a une dizaine d'années

Sur cette photo du gouvernement irakien, le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, à droite, rencontre l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, à Bagdad, en Irak, le jeudi 15 juin 2023. Les deux pays ont signé un accord général visant à développer "la coopération dans les domaines de la politique, de l'économie, de l'énergie et de l'investissement", a déclaré M. Sudani dans un communiqué. (Crédit : Bureau des médias du Premier ministre irakien via AP)
Sur cette photo du gouvernement irakien, le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, à droite, rencontre l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, à Bagdad, en Irak, le jeudi 15 juin 2023. Les deux pays ont signé un accord général visant à développer "la coopération dans les domaines de la politique, de l'économie, de l'énergie et de l'investissement", a déclaré M. Sudani dans un communiqué. (Crédit : Bureau des médias du Premier ministre irakien via AP)

Le Qatar et l’Irak ont signé jeudi une série d’accords dans les domaines de l’énergie et des infrastructures lors de la visite de l’émir du Qatar à Bagdad, qui s’ouvre de plus en plus à ses partenaires régionaux pour doper son économie.

Parmi les accords signés figurent « des mémorandums de coopération (…) concernant le pétrole brut, la fourniture de gaz à l’Irak, la création d’une société pétrolière commune et la construction d’une raffinerie de pétrole », selon un communiqué des services du Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani.

Les relations entre les deux pays riverains du Golfe ont connu un long froid, notamment à l’époque où l’ex-dictateur Saddam Hussein dirigeait l’Irak, avant de se réchauffer il y a une dizaine d’années.

Aujourd’hui, l’Irak, saigné à blanc par quatre décennies de conflits, cherche à se reconstruire et son Premier ministre assure vouloir « prioriser » les investissements dans les infrastructures (routes, hôpitaux, écoles…) en déliquescence.

« Le Qatar restera l’un de nos principaux partenaires et alliés dans la région », a assuré M. Soudani lors d’une déclaration commune avec le dirigeant du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

M. Soudani a dévoilé, sans fournir de détails, la signature d’une « déclaration d’intention de coopération globale », couvrant les domaines politique, économique, de l’énergie et des hydrocarbures.

Des travailleurs migrants travaillent au port de Doha, au Qatar, le 13 novembre 2022. (Crédit : AP Photo/Hassan Ammar)

« Nous avons discuté des opportunités économiques disponibles (…) pour les entreprises qataries dans le cadre de nos projets de construction, de services (publics) et d’infrastructures », a-t-il souligné.

De son côté, l’émir a annoncé la signature « d’accords avec le secteur privé du Qatar dans des domaines vitaux comme l’énergie, l’électricité, le développement de cités résidentielles et d’hôtels, mais aussi l’administration des hôpitaux ».

« Nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de développer en continu les échanges commerciaux entre le Qatar et l’Irak », s’est-il réjoui.

Les deux responsables ont notamment assisté à la signature d’un accord portant sur le transport aérien et maritime, selon des images de la cérémonie retransmise à la télévision publique irakienne.

L’Irak, pays riche en hydrocarbures mais où un tiers de la population vit dans la pauvreté, cherche tous azimuts à nouer des partenariats.

A cet effet, le Qatar, riche émirat gazier, est un partenaire de choix.

QatarEnergy a accepté d’entrer à hauteur de 25 % dans le GGIP (Gas Growth Integrated Project), un projet à 10 milliards de dollars visant à mieux exploiter les ressources en gaz de l’Irak et améliorer l’approvisionnement en électricité – défaillant – du pays.

L’entrée de QatarEnergy dans le projet s’est faite sur invitation du français TotalEnergies, dont la participation dans le consortium se monte à 45 %. L’irakienne Basrah Oil Company complète le trio avec 30 %.

Fin mai, le Qatar a aussi participé avec de nombreux autres pays de la région à une conférence à Bagdad où l’Irak a dévoilé un très ambitieux méga-projet de construction d’une route et d’une voie ferrée reliant le Golfe à la frontière turque.

La « Route du développement », évaluée à 17 milliards de dollars par le gouvernement irakien, n’en est qu’au stade embryonnaire, puisque le premier coup de pelle de ce corridor long de 1 200 km n’a pas encore été donné.

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