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Enquête sur la mort de Yasser Arafat : la justice française reporte sa décision

Le verdict sur le non-lieu ordonné par les juges devrait être connu le 24 juin ou le 8 juillet

Yasser Arafat. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
Yasser Arafat. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

La justice française, qui devait se prononcer sur le non-lieu ordonné par les juges chargés de l’enquête pour « assassinat » ouverte après la mort en 2004 du dirigeant palestinien Yasser Arafat, a reporté vendredi sa décision de quelques jours.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a prorogé sa décision « au 24 juin ou au 8 juillet », a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

Convaincus que la justice a refermé trop vite le dossier alors que « personne n’est aujourd’hui capable d’expliquer la mort de Yasser Arafat », Francis Szpiner et Renaud Semerdjian, avocats de Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien, avaient fait appel du non-lieu en septembre 2015 et demandé l’annulation d’une expertise-clé pour l’enquête.

A l’audience, le 11 mars, le parquet général avait requis la confirmation du non-lieu et le rejet de la demande de nullité.

Dans leur ordonnance de non-lieu, les trois juges de Nanterre avaient estimé « qu’à l’issue des investigations (…), il n’est pas démontré que M. Yasser Arafat ait été assassiné par empoisonnement au polonium 210, et il n’existe pas de preuve suffisante de l’intervention d’un tiers qui aurait pu attenter à (sa) vie », selon le procureur de Nanterre. Aucune mise en examen n’a été prononcée.

Yasser Arafat est décédé le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris, après une brusque détérioration de son état de santé, et les causes de sa mort n’ont jamais été élucidées. Il y avait été admis fin octobre pour des douleurs abdominales dans son QG de Ramallah, où il vivait confiné depuis décembre 2001, encerclé par l’armée israélienne.

Les magistrats étaient saisis de cette enquête depuis août 2012, après une plainte contre X déposée par Souha Arafat à la suite de la découverte de polonium 210, substance radioactive hautement toxique, sur des effets personnels de son mari.

Les experts mandatés par les juges français ont à deux reprises écarté la thèse de l’empoisonnement, estimant que la présence dans l’environnement extérieur d’un gaz radioactif naturel, le radon, expliquerait les fortes quantités de polonium enregistrées dans sa sépulture et sur sa dépouille.

Des experts suisses sollicités par la veuve avaient au contraire jugé que leurs résultats « soutiennent raisonnablement l’hypothèse de l’empoisonnement » au polonium.

Dans leurs expertises complémentaires, les Français avaient ré-exploité des données brutes issues de l’analyse en 2004 par le service de protection radiologique des armées d’échantillons d’urine prélevés sur Yasser Arafat lors de son hospitalisation. Ils n’y ont pas trouvé de polonium 210.

Les avocats s’interrogent sur l’apparition « mystérieuse » de ces résultats d’analyses d’urine. Selon eux, ces éléments ne figuraient pas au dossier, motif suffisant pour annuler l’expertise complémentaire.

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