Israël en guerre - Jour 474

Rechercher

Entretiens Kerry-Abdallah dimanche soir en Jordanie

Le Secrétaire d'État américain doit également rencontrer dimanche à la mi-journée le président de l'AP Mahmoud Abbas, dans sa résidence d'Amman

John Kerry a rencontré le roi  Abdallah II de Jordanie à Amman, le 24 octobre 2015  (Crédit : AFP /Pool/Carlo Allegri)
John Kerry a rencontré le roi Abdallah II de Jordanie à Amman, le 24 octobre 2015 (Crédit : AFP /Pool/Carlo Allegri)

Au lendemain de la promesse faite par la Russie qu’elle continuerait à aider Damas à combattre les groupes « terroristes » en Syrie, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, arrivé samedi soir en Jordanie, s’entretient dimanche avec le roi Abdallah II.

Le souverain recevra M. Kerry dans sa résidence d’Aqaba, au bord de la mer Rouge. Aucun détail sur le contenu des discussions n’a été communiqué, mais la Syrie devait être au centre des entretiens.

Début février, le roi Abdallah II, dont le royaume accueille des centaines de milliers de réfugiés syriens, avait prévenu que son pays avait atteint le point de rupture.

Les Occidentaux, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, tout comme Ankara, soutiens de la rébellion syrienne qui pose comme condition à une trêve l’arrêt des opérations des alliés du régime, exhortent de leur côté la Russie à cesser ses bombardements en appui à Damas, ceux-ci visant selon eux en premier lieu l’ « opposition modérée ».

A cet égard, John Kerry a plaidé samedi auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov pour qu’un cessez-le-feu en Syrie soit mis en oeuvre le plus tôt possible, condamnant une nouvelle fois les frappes de l’aviation russe.

Le Kremlin a prévenu que la Russie, qui a déclenché ses raids aériens fin septembre, allait continuer d’aider Damas à combattre les « terroristes ».

Nouveaux bombardements turcs

La guerre s’est internationalisée dans ce pays, rendant de plus en plus illusoire la « cessation des hostilités » prévue par un accord parrainé par les Etats-Unis et la Russie, les 11 et 12 février à Munich en Allemagne, et qui devait intervenir en principe vendredi.

Il y a une semaine, le conflit syrien a connu un nouveau rebondissement lorsque la Turquie a commencé à bombarder dans le nord du territoire syrien les positions des milices kurdes, qualifiées de « terroristes ».

Samedi, les Turcs ont encore bombardé des positions kurdes dans le nord de la province septentrionale d’Alep, a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La Turquie considère les milices kurdes syriennes comme des organisations « terroristes » proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui poursuit depuis 1984 une rébellion meurtrière sur le sol turc.

Moscou, qui soutient une participation des Kurdes syriens à des négociations de paix, a présenté vendredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution visant à faire cesser les opérations turques en Syrie, mais celui-ci a été rejeté.

« Le Kremlin est préoccupé par la montée des tensions à la frontière syro-turque », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qualifiant d’ « inacceptables » les tirs d’artillerie turcs.

Opposition affaiblie

Début février, les forces gouvernementales syriennes ont déclenché une offensive d’envergure qui leur a permis de resserrer encore un peu plus l’étau autour des rebelles à Alep et de reprendre des territoires au nord de la ville, provoquant un exode massif de la population.

Samedi, les troupes du régime se sont emparées de 18 villages de part et d’autre d’un axe d’environ 40 km reliant l’est d’Alep à Raqa (nord), le fief du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, selon l’OSDH.

L’offensive du régime a affaibli la rébellion qui, après avoir conquis des territoires un peu partout en Syrie au début de la guerre, a vu ses capacités de plus en plus réduites ces derniers mois, devant également affronter l’EI.

La coalition chapeautant les principaux groupes de l’opposition a annoncé samedi qu’elle serait prête à une « trêve » proposée par les grandes puissances, à condition d’obtenir la garantie de l’arrêt des opérations militaires des alliés du régime.

« Il n’y aura de trêve que si tous les belligérants cessent le combat de manière simultanée, si le siège des régions et des villes est levé, si l’aide humanitaire est livrée à ceux qui en ont besoin et si les prisonniers » sont libérés, a affirmé dans un communiqué le chef du Haut comité de négociations (HCN), Riad Hijab.

Le conflit syrien, qui entrera le mois prochain dans sa sixième année, a fait en cinq ans 260.000 morts et poussé des millions de personnes à l’exil.

Les négociations sous l’égide de l’ONU entre le régime et l’opposition, suspendues le 3 février, sont au point mort.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.