Essai israélien de missile au-dessus de la Méditerranée
Ce tir d'un système non précisé pourrait venir de la base aérienne de Palmachim ; selon les autorités confrontées aux tensions croissantes à la frontière nord, le test était prévu
Le ministère de la Défense a indiqué avoir procédé au test d’un moteur de missile, lundi matin, depuis une base militaire du centre d’Israël.
Par voie de communiqué, le ministère a expliqué que le test du système de propulsion du missile s’était déroulé « comme prévu », sans donner plus de détails sur la nature de l’exercice ou du missile.
Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent un projectile traversant le ciel, au-dessus du centre d’Israël, avec un long panache de fumée blanche.
D’après des témoins oculaires, le test aurait eu lieu à la base aérienne de Palmachim, dans les environs de Rishon Lezion, au sud de Tel Aviv.
Ce test de missile a eu lieu au moment où culminent les craintes que la guerre d’Israël contre le groupe terroriste du Hamas à Gaza dégénère en un conflit à grande échelle contre l’organisation terroriste libanaise du Hezbollah, soutenue par l’Iran.
Le ministère de la Défense a précisé que ce test était planifié et qu’il n’était pas lié à la montée des tensions à la frontière entre Israël et le Liban.
La base de Palmachim est souvent utilisée pour des essais de missiles.
Selon une information en ligne non confirmée, un avion de télémétrie israélien aurait suivi le test depuis Malte, ce qui laisserait penser que le missile pourrait être de longue portée.
Israël a développé plusieurs systèmes de missiles, surtout défensifs mais aussi, selon des informations étrangères, offensifs.
La guerre contre le Hamas a éclaté le 7 octobre, lorsque 3 000 terroristes ont envahi le sud d’Israël pour y tuer 1 200 personnes et faire 251 otages. Dès le 8 octobre, les forces dirigées par le Hezbollah ont commencé à attaquer presque chaque jour les communautés israéliennes et postes militaires situés le long de la frontière israélo-libanaise, officiellement par solidarité envers Gaza en guerre.
Israël y a réagi en lançant des frappes aériennes sur les agents et infrastructures du Hezbollah, s’engageant à ce que le groupe terroriste retire ses forces au nord du fleuve Litani, comme l’exige une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies de 2006.