Ethiopie : une équipe de ZAKA envoyée sur le site du crash aérien
Le groupe de secours d'urgence sera présent à Addis Abeba pour aider les autorités à fouiller les décombres de l'appareil et pour retrouver les victimes israéliennes

Le groupe israélien de secours d’urgence ZAKA a envoyé une délégation dans la nuit de dimanche sur le site du crash d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines pour « trouver et identifier les victimes israéliennes, traiter leur dépouille conformément aux règles de la loi juive et assurer une inhumation juive », a fait savoir l’organisation.
Selon ZAKA, l’équipe de bénévoles dépêchée à Addis Abeba est une « délégation officielle de l’Etat d’Israël avec l’approbation personnelle du Premier ministre ».
L’appareil qui transportait 157 personnes s’est écrasé peu de temps après son décollage de la capitale éthiopienne lors d’une descente violente dont l’impact a creusé un cratère dans le sol, ont fait savoir les autorités. Il n’y a pas de survivants. Des ressortissants d’au moins 35 pays sont morts, notamment deux Israéliens, qui n’ont pas encore été publiquement identifiés.
L’impact de la chute de l’appareil a été si fort que ce dernier s’est réduit en petits morceaux sur le site du crash. Les bulldozers fouillent actuellement le cratère béant pour tenter d’y trouver des parties de l’avion et autres objets personnels enfouis dans le sol.
Avant l’arrivée de la délégation de ZAKA, des équipes de la Croix-Rouge et autres organisations ont commencé à tenter de retrouver les corps des victimes sur le site tandis que d’autres sont encore en quête de l’enregistreur des données de vol de l’appareil, a fait savoir un cadre d’Ethiopian Airlines.

L’enquête se poursuivait lundi pour déterminer pourquoi le Boeing 737 MAX 8 flambant neuf d’Ethiopian Airlines s’est écrasé dimanche à l’est d’Addis Abeba, une tragédie marquée en Éthiopie par un jour de deuil national.
Cet accident est un nouveau coup dur pour Boeing, dont le même modèle, version modernisée du best-seller 737, s’était écrasé lui aussi quelques minutes après le décollage, le 29 octobre, au large de l’Indonésie, faisant 189 morts. Une des boîtes noires de l’appareil appartenant à la compagnie indonésienne Lion Air avait signalé des problèmes d’indicateur de vitesse.
L’AFP a contribué à cet article.