Israël en guerre - Jour 566

Rechercher

Etudiant supplicié : l’ambassadeur d’Italie quitte l’Egypte

L'étudiant italien Giulio Regeni avait disparu le 25 janvier en plein coeur du Caire, et son corps avait été retrouvé 9 jours plus tard en bordure d'autoroute dans la banlieue de la capitale, atrocement mutilé et torturé

Maurizio Massari (Crédit : capture d'écran YouTube)
Maurizio Massari (Crédit : capture d'écran YouTube)

L’ambassadeur d’Italie au Caire a quitté l’Egypte dimanche pour protester contre le manque de progrès dans l’enquête sur le meurtre d’un étudiant italien torturé à mort, ont indiqué un responsable aéroportuaire et une source diplomatique.

L’affaire a porté un coup sévère aux relations entre l’Egypte et l’Italie, l’un des principaux alliés européens du président Abdel Fattah al-Sissi.

L’ambassadeur Maurizio Massari a quitté Le Caire pour se rendre à Rome, a indiqué un responsable de la police de l’aéroport. Une source diplomatique italienne dans la capitale égyptienne a confirmé son départ.

L’Italie avait décidé vendredi de rappeler son ambassadeur pour protester contre le manque de progrès dans l’enquête sur l’assassinat de Regeni, après la visite infructueuse à Rome d’une délégation d’enquêteurs égyptiens.

A la tête de cette délégation, l’adjoint du procureur général égyptien, Mostafa Suleiman, a affirmé samedi que l’Italie avait demandé l’accès à des milliers de relevés téléphoniques appartenant à « tous les abonnés dans la zone où (Regeni) vivait, dans celle où il a disparu et dans celle où son corps a été retrouvé ». Il a jugé que cette demande « violait la Constitution » et constituait une infraction.

Les enquêteurs italiens ont aussi réclamé les enregistrements des caméras de surveillance de la station de métro proche du domicile du jeune italien, selon M. Suleiman. Il leur a toutefois expliqué que ces enregistrements s’effaçaient automatiquement, mais que le Caire pourrait se procurer un programme permettant de les récupérer.

L’Italie réclame avec force que les coupables soient identifiés et punis, rejetant les multiples versions –accident de la route, crime crapuleux, règlement de comptes personnel… –avancées par les enquêteurs égyptiens.

Selon l’autopsie, le jeune étudiant a subi de nombreuses fractures, des coups répétés, des électrochocs sur les parties génitales et des brûlures.

La presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux en Egypte soupçonnent des membres des services de sécurité de l’avoir enlevé et torturé à mort. Ce que le gouvernement égyptien démentait avec force, promettant à Rome une « enquête transparente » et « toute la vérité ».

Giulio Regeni, doctorant de 28 ans de l’université britannique de Cambridge, effectuait un mémoire sur les syndicats ouvriers en Egypte.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.