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Face à l’IA, Calmann-Lévy va mettre à l’honneur les traducteurs

La maison d'édition va raconter aux lecteurs le parcours des traducteurs, "une voix, qui n'est pas interchangeable", face à la montée des traductions par intelligence artificielle

Photo du 19 juin 2017 représentant une personne en train de taper sur le clavier d’un ordinateur portable (Crédit : AP Photo/Elise Amendola, Fichier)
Photo du 19 juin 2017 représentant une personne en train de taper sur le clavier d’un ordinateur portable (Crédit : AP Photo/Elise Amendola, Fichier)

La maison d’édition Calmann-Lévy a annoncé mardi qu’elle allait mettre à l’honneur les traducteurs en indiquant aux lecteurs leur parcours, face à la montée des traductions par intelligence artificielle.

« Nous allons donner la biographie des traductrices et traducteurs », a annoncé Philippe Robinet, le PDG de cette maison, l’une des plus anciennes en activité en France, filiale de Louis Hachette Group.

Il s’exprimait lors de la présentation de la rentrée littéraire de Calmann-Lévy à Paris, devant plus d’une centaine d’invités, essentiellement libraires.

L’un de ces cinq romans, Le Compromis de Long Island, est signé d’une Américaine, Taffy Brodesser-Akner, et c’est son traducteur, Diniz Galhos, qui est venu le présenter.

« Il faut redire ce qu’est un traducteur. C’est une voix, elle n’est pas interchangeable. Il faut le dire, et cela signifie d’écrire sur la couverture de qui il s’agit, parce qu’il y a cette voix française, et raconter à l’intérieur du livre qui est ce traducteur ou cette traductrice », a expliqué à l’AFP M. Robinet.

Si beaucoup de traducteurs restent méconnus, d’autres ont une certaine réputation.

« En octobre, on va mettre un grand coup de projecteur sur Arthur Koestler. On a demandé à Olivier Mannoni de retraduire un livre de Koestler, lui qui a été habité par le texte de cet écrivain », a poursuivi le PDG de Calmann-Lévy.

Arthur Koestler est devenu célèbre avec un roman paru d’abord en anglais, Le Zéro et l’Infini, mais avait commencé son œuvre en allemand, la langue traduite par Olivier Mannoni. Ce dernier a aussi traduit Sigmund Freud, Stefan Zweig ou Adolf Hitler.

Calmann-Lévy ne rejette cependant pas tous les usages de l’intelligence artificielle.

« Je donne un exemple : on nous a proposé récemment un roman, dont on nous disait qu’il était formidable, qu’il fallait le lire, en slovène. Personne ne parle le slovène chez nous. La machine nous a permis d’avoir un résumé imparfait. Et ça nous a donné une idée pour répondre à la question : est-ce qu’on a envie d’aller plus loin, de le donner à un lecteur du slovène qui va nous livrer ses impressions ? », a rapporté M. Robinet.

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