Fausse alerte aux roquettes de Gaza
A la mi-journée, la sirène a ébranlé les résidents des communautés israéliennes à la frontière de l’enclave, mais l'armée n’a trouvé aucune preuve de l'impact
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Une sirène d’alerte aux roquettes a retenti dans la région d’Eshkol, au sud d’Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, jeudi après-midi.
L’armée a dit qu’elle examinait l’incident, mais n’a dans un premier temps trouvé aucune preuve d’un impact de roquettes en Israël. Le système anti-roquettes Dôme de fer n’a pas non plus été activé.
On ne sait pas exactement ce qui a déclenché le système, mais Israël étudie la possibilité qu’il aurait été déclenché par un conflit interne égyptien près de la frontière.
Le système d’alerte aux roquettes est automatique et il n’est donc pas toujours évident de déterminer ce qui l’active. Par exemple, les missiles qui atterrissent à l’intérieur de la bande peuvent déclencher la sirène. Il y a également eu des cas de fausses alertes totales.
Ces derniers mois ont été relativement calmes le long de la frontière de Gaza, en termes de tirs de roquettes, alors que l’organisation terroriste du Hamas a travaillé à empêcher d’autres groupes extrémistes de perturber le cessez-le-feu précaire obtenu après la guerre de 2014 à Gaza.
Les responsables militaires israéliens ont qualifié ces deux dernières années de période la plus paisible sur la frontière de Gaza depuis plus d’une décennie, depuis le désengagement israélien de l’enclave côtière.