Israël en guerre - Jour 368

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Finer : Si la guerre cessait aujourd’hui, le Hamas constituerait toujours une menace

À la Conférence sur la sécurité d'Aspen, le conseiller adjoint américain à la Sécurité nationale a expliqué pourquoi Washington n'appelle pas à un cessez-le-feu pour le moment

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le conseiller adjoint à la Sécurité nationale des États-Unis, Jon Finer, s'exprimant lors d'une déclaration commune avec le président élu de la Colombie, Gustavo Petro, à Bogota, en Colombie, le 22 juillet 2022. (Crédit : Ivan Valencia/AP Photo)
Le conseiller adjoint à la Sécurité nationale des États-Unis, Jon Finer, s'exprimant lors d'une déclaration commune avec le président élu de la Colombie, Gustavo Petro, à Bogota, en Colombie, le 22 juillet 2022. (Crédit : Ivan Valencia/AP Photo)

Le conseiller adjoint américain à la Sécurité nationale, Jon Finer, a été interrogé jeudi lors d’une interview sur scène à la Conférence sur la sécurité d’Aspen sur ce que l’administration Biden pense des objectifs militaires d’Israël dans le cadre de sa guerre à Gaza.

Israël s’est engagé à « ce que le Hamas ne puisse plus gouverner, ne puisse plus être en charge de Gaza. Nous pensons que c’est un objectif très légitime, compte tenu de ce qui s’est passé le 7 octobre et depuis », a répondu Finer.

Le deuxième objectif principal d’Israël est que le groupe terroriste palestinien du Hamas ne puisse plus représenter le type de menace qu’il a fait peser sur Israël le 7 octobre.

« Franchement, si la guerre cessait aujourd’hui, elle continuerait à poser [une menace], c’est pourquoi nous n’avons pas encore demandé à Israël un arrêt ou un cessez-le-feu », a déclaré Finer.

« Ces deux objectifs sont légitimes. Nous pensons qu’ils travaillent dans cette perspective, mais ils ne les ont pas encore atteints », a-t-il ajouté.

Finer a ensuite été pressé sur un troisième objectif que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a pris l’habitude de souligner – à savoir que Gaza soit démilitarisée et déradicalisée.

« Les détails auront leur importance ici », a souligné l’assistant principal de Biden.

« Il faudrait absolument que le Hamas n’ait plus la capacité armée qu’il a montré le 7 octobre lorsque plus de 1200 civils israéliens ont été brutalement massacrés. »

« Ce n’est pas quelque chose qu’un gouvernement laisserait se perpétuer à ses frontières, donc l’ampleur de la démilitarisation signifierait que ce ne sera plus possible, c’est un objectif très légitime », a affirmé Finer.

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