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Five for Fighting chante pour Alon Ohel et d’autres otages

Le chanteur-compositeur américain pro-Israël a revisité son hymne à un super-héros tourmenté pour rendre hommage à la résilience des familles des otages "après plus de 17 mois de tourments inimaginables"

Le chanteur-compositeur américain John Ondrasik, plus connu sous son nom de scène Five for Fighting, joue du piano sur la Place des otages de Tel Aviv, dans une capture d’écran de la vidéo de la version remaniée de sa chanson de 2000 « Superman », sortie le 14 avril 2025.
Le chanteur-compositeur américain John Ondrasik, plus connu sous son nom de scène Five for Fighting, joue du piano sur la Place des otages de Tel Aviv, dans une capture d’écran de la vidéo de la version remaniée de sa chanson de 2000 « Superman », sortie le 14 avril 2025.

Le chanteur-compositeur américain John Ondrasik, plus connu sous le nom de scène Five for Fighting, a revisité son tube post-11 septembre « Superman » pour Alon Ohel, 24 ans, un fou de piano qui avait été enlevé lors du festival de musique Nova lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

Dans la version originale de son titre, qui parle d’un super-héros tourmenté, Ondrasik chante : « J’aimerais pouvoir pleurer, tomber à genoux, trouver un moyen de mentir à propos d’une maison que je ne reverrai jamais. » Dans la version revisitée, il dit son désir de « trouver le moyen de voler, pour revoir sa maison. »

Sur son site Internet, Ondrasik a écrit que la force et la persévérance des familles des otages, « qui endurent depuis plus de dix-sept mois des tourments et des angoisses inimaginables, paraissent surhumaines. »

Dans une vidéo publiée lundi, on voit l’artiste nominé aux Grammy Awards en train d’interpréter la ballade dans un studio et en train de de jouer du piano, Place des Otages à Tel Aviv. Dans ce clip, on voit également le frère d’Alon, Ronen, en train de jouer du piano sur cette même place, entouré de sa mère, Idit, et des amis de l’otage.

La séquence est entrecoupée de scènes dans lesquelles on voit Alon jouer du piano, avec une photo de lui vêtu d’un costume de Superman alors qu’il avait six ans.

« C’est pour Alon, pour tous les otages et leurs familles. Pour qu’ils soient bientôt chez eux, » dit Ondrasik au début de la vidéo en embrassant la plaque militaire, emblème choisi par les familles des otages dans le cadre de la campagne en faveur de la libération de leurs proches.

Ondrasik avait déjà parlé du calvaire des otages avec la ballade pro-israélienne « OK », dans laquelle il chante : « Nous ne sommes pas d’accord. »

« Le fait que nous en parlions encore est un outrage à l’humanité, » a-t-il déclaré sur Fox News lundi.

L’artiste a expliqué s’être inspiré, pour réinventer « Superman », des similitudes entre le traumatisme vécu par Israël suite à l’attaque du Hamas et celui des Américains lors du 11 septembre 2001, lorsque des terroristes d’Al-Qaïda avaient détourné deux avions pour les écraser contre les tours jumelles du World Trade Center, à Manhattan, une attaque qui avait entraîné la mort de 3 000 personnes.

L’héroïsme dont avaient fait preuve les premiers secours au moment de l’attaque d’Al-Qaïda avait redonné une seconde vie à « Superman », qui était sorti un an plus tôt. Ondrasik l’a, depuis, interprété à plusieurs reprises pour ceux qui se débattaient encore avec les conséquences de cette attaque.

Désireux de trouver un moyen de rendre hommage aux victimes de l’attaque du Hamas, Ondrasik a confié à Fox News : « J’ai très vite su que ‘Superman’ était la bonne chanson… pour Israël – le 7 octobre a été leur 11 septembre. »

Alon Ohel et sa mère Idit, photographiés avant le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Ondrasik, qui n’est pas juif, a ajouté : « Il n’est pas nécessaire d’être juif pour soutenir Idit, sa famille, Israël. Il faut juste être humain, il faut juste avoir un cœur, une âme. »

Idit Ohel, qui dit de son fils qu’il « a la passion du piano chevillée au corps », a déclaré au New York Post mercredi que « la musique permet de toucher les gens. »

« La musique aide les gens à se parler. À se connecter à ce que vit Alon., » a-t-elle expliqué.

Dans une interview émouvante qui a été diffusée à la télévision israélienne le 9 février dernier, Idit Ohel a révélé que des otages libérés il y a peu lui avaient dit que son fils avait « des éclats d’obus dans l’œil, dans l’épaule et dans le bras. »

Ronen Ohel, le frère de l’otage Alon Ohel, joue du piano sur la Place des Otages de Tel Aviv avec leur mère Idit à ses côtés, entouré des amis d’Alon, dans un extrait de la vidéo de la version revisitée de la chanson « Superman », de Five for Fighting, sortie le 14 avril 2025.

« Alon a été enchaîné tout ce temps, sans presque rien à manger — tout au plus une pita par jour et ce pendant très, très longtemps, plus d’un an, » a-t-elle ajouté.

« Et pas seulement lui — tous ceux qui étaient avec lui : Or Levy et Eli Sharabi aussi » a-t-elle précisé en parlant de deux otages revenus de captivité très amaigris.

Levy et Sharabi ont été libérés à la faveur de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages conclu entre le Hamas et Israël en début d’année, qui a permis la libération de 33 otages israéliens et de cinq ressortissants thaïlandais non-inclus dans l’accord.

La première phase a expiré le 2 mars dernier en raison du refus d’Israël de négocier la deuxième phase, qui aurait exigé un retrait complet de Tsahal de Gaza. Le 18 mars, Israël a repris les hostilités dans la bande de Gaza.

Alon Ohel fait partie des 24 otages présumés vivants à Gaza, qui auraient dû être libérés dans le cadre de la deuxième phase de l’accord. Tous sont de jeunes hommes enlevés le 7 octobre 2023, lors de l’attaque qui avait été menée par des terroristes du Hamas dans le sud d’Israël. Les hommes armés avaient massacré plus de 1200 personnes et ils avaient kidnappé 251 personnes, qui avaient été prises en otage. Cet assaut sanglant avait été à l’origine de la guerre à Gaza.

Les corps sans vie de 35 otages sont également entre les mains du Hamas, dans la bande. Parmi eux, la dépouille d’un soldat tué lors de la guerre à Gaza de 2014.

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