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France : la LICRA veut l’inéligibilité en cas de condamnation pour racisme

Alain Jakubowicz rappelle le racisme, l'antisémitisme et le négationnisme affaiblissent “nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité”

Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la LICRA. (Crédit : capture d’écran YouTube)
Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la LICRA. (Crédit : capture d’écran YouTube)

La LICRA a demandé mercredi au garde des Sceaux français François Bayrou de rendre inéligibles les personnes condamnées pour racisme, antisémitisme, négationnisme ou discrimination dans le cadre de sa loi en préparation sur la moralisation de la vie publique.

« Parmi les premières annonces qui ont été portées à la connaissance de nos concitoyens figure la nécessité, pour tout candidat, de disposer d’un casier judiciaire indemne de toute condamnation pour concussion, corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêt, favoritisme, détournement de biens publics, recel ou blanchiment du produit de ces délits, faux en écriture publique, fraude électorale et fraude fiscale », écrit Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), dans une lettre envoyée à Bayrou et dont l’AFP a eu copie.

Mais cette liste comporte « un oubli majeur », souligne-t-il : « l’expression du racisme, de l’antisémitisme et du négationnisme, l’apologie de crime contre l’Humanité ou du terrorisme et plus largement les pratiques qui conduisent à des discriminations ne figurent pas dans le champ d’application du texte envisagé ».

« Nous savons tous les effets que ces délits produisent sur la cohésion nationale et l’affaiblissement de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité », et « les élus ont une responsabilité particulière » en ce sens, ajoute-t-il.

François Bayrou, ministre français de la Justice, à l'Elysée, à Paris, le 24 mai 2017. (Crédit : Stéphane de Sakutin/AFP)
François Bayrou, ministre français de la Justice, à l’Elysée, à Paris, le 24 mai 2017. (Crédit : Stéphane de Sakutin/AFP)

« La moralisation de la vie politique n’est pas seulement une affaire de probité. Elle est aussi affaire d’éthique républicaine », conclut le président de la LICRA.

Au cœur de l’alliance scellée entre François Bayrou et Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, le projet de loi sur la moralisation de la vie publique doit être présenté au Conseil des ministres avant les législatives des 11 et 18 juin.

Durant la campagne, Emmanuel Macron a donné un accord de principe à plusieurs propositions de réforme, dont l’obligation pour tout candidat à une élection de présenter un casier judiciaire vierge ou de s’assurer que les ministres et hauts fonctionnaires sont en règle sur le plan fiscal.

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